Soixante-neuf tiroirs, Goran Petrović.
Mon #livredéterminant du dimanche : Soixante-neuf tiroirs, Goran Petrović.
« ‘Les livres sont pareils aux éponges. Leur tissu alvéolaire, poreux, de dimension apparemment modeste, est capable d’absorber d’innombrables destinées, d’abriter même des peuples entiers. Que sont les livres sur les civilisations disparues, sinon des éponges qui ont condensé en elles des époques entières? Jusqu’à la dernière goutte de vie, jusqu’à ce qu’elles-mêmes aient commencé à se dessécher, à se pétrifier…’ disait Nayalia Dimitrievitch (…)«
Lorsqu’Adam lit il retrouve au sein du livre les autres lecteurs en train de lire le même ouvrage. Alors, entre la vie du livre qu’il est mandaté pour « corriger » et sa vie hors du livre des interactions complexes se tissent…en soixante-neuf chapitres extraordinaires.
J’ai adoré ce livre qui est un monde en soi et célèbre la puissance vitale de la lecture et de l’écriture!
Merci @auliedoe pour cette découverte nourrissante (et pour beaucoup d’autres d’ailleurs!)