Ailleurs, Dario Franceschini.

Traduit de l’italien par Chantal Moiroud.
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« Croyez-moi, poursuivit-il, l’endroit où on meurt est beaucoup plus important que celui où on naît. C’est stupide de traîner toute sa vie durant, sur nos papiers, dans notre biographie, comme signe distinctif, et jusque sur nos pierres tombales, le lieu où nous sommes nés. Tout le monde s’en moque ! Ce n’est pas nous qui avons choisi. […] Imaginez en revanche quelle beauté, quelle liberté, de pouvoir décider la ville où on meurt !« 
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Un jeune homme bien sous tout rapport à la vie faite de responsabilités et de convenances découvre soudainement que son père, notaire éminemment respecté, a eu 52 enfants avec les différentes prostituées d’une autre ville. Sur son lit de mort, celui-ci le charge de les retrouver tous et de les lui amener. Commence alors pour le jeune homme une quête improbable qui lui ouvrira les portes de sa propre vie.
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Un roman comme un conte : solaire, se moquant de la crédibilité avec une faconde tout italienne et voué à faire naître un sourire sur les lèvres de son lectorat… Je n’en garderai probablement pas un grand souvenir mais il a été parfait pour réveiller mon métro matinal!
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Merci @comme.des.libraires pour cette idée de lecture ensoleillée !