Celui qui veille, Louise Erdrich.
Traduit de l’anglais par Sarah Gurcel.
Editions Albin Michel
« Ici, nous sommes liés aux gens des temps anciens de tellement de façons. Peut-être qu’une personne d’alors a touché ces coquillages. Peut-être que les petites créatures qu’ils contenaient se sont désintégrées dans la terre. Et qu’une infime partie de ces créatures est aujourd’hui en nous. Ces choses-là échappent à notre savoir.«
1953 : Les États-Unis se lancent dans une action juridique leur permettant, sous couvert de les « émanciper », d’exproprier une fois de plus les tribus autochtones de leurs terres tout en coupant radicalement les aides sociales auxquelles elles peuvent prétendre.
Thomas, veilleur de nuit passé par les pensionnats catholiques et président du conseil consultatif des Chippewas de Turtle Island, rentre en lutte et demande une audience à Washington.
Non loin de lui, Patrice sa nièce, a d’autres ambitions que de devenir une bonne épouse. Elle s’est trouvé un métier, subvient aux besoins de sa famille et s’apprête à partir à la ville sauver sa grande soeur qui ne donne plus signe de vie…
J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture d’Erdrich le temps d’un bookclub #cemoiscionlit d’@palir_au_soleil !
Un savant mélange entre un récit fondé sur les relations entre les personnes et leur influence collective diffuse et sur une trame narrative plus classique de type situation/perturbation/résolution.
Un peu trop convenu à mon goût (je préfère ses premiers romans je crois) mais une voix de conteuse experte !