Dernière nuit à Montréal, Emily St John Mandel.
Traduit de l’anglais par Gérard de Chergé.
Editions Rivages
« Quand Lilia était toute jeune, le monde entier lui semblait composé de chambres de motel formant un chapelet d’îles à travers le continent américain. »
Enfant, Lilia est enlevée en pleine nuit par son père. En cavale jusqu’à la fin de son adolescence, ils changent constamment de nom, d’apparence, de ville, logent dans des motels et parcourent les Etats-Unis en effaçant leurs traces.
Devenue adulte, elle ne sait pas rester au même endroit ni faire perdurer des relations et organise constamment sa fuite éventuelle. Alors qu’elle disparaît à nouveau, son amant se met à sa recherche rejouant sans le savoir la grande poursuite d’un détective privé fasciné par le duo père-fille pendant plusieurs années.
J’ai beaucoup aimé ce roman noir à l’atmosphère hypnotique et mystérieuse. Que ce soit le récit du périple du père et de sa fille, l’obsession de l’enquêteur, la quête de l’amoureux abandonné, la recherche de réparation d’une enfant mal-aimée, tout est à la fois un peu glauque et un peu magique. Les ambiances nocturnes et les faux-semblants se multiplient et ont continué à me hanter plusieurs jours après cette lecture.
Si vous cherchez une lecture immersive pour jour de pluie, c’est le roman noir parfait !
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