Feu l’indien de Madame, Leonard Wibberley

Traduit de l’anglais par J.-P. Lacroix.

« Aucune erreur n’était possible : cet individu avait au moins six pieds de haut, son teint était basané ; et si l’on excepte une vague draperie qui lui servait de caleçon, il était tout nu.« 

Durant la première guerre mondiale, une quinquagénaire britannique bien sous tout rapport découvre avec perplexité et beaucoup d’intérêt qu’elle est accompagnée par le fantôme d’un Indien d’Amérique. Celui-ci est seulement vêtu d’un pagne, a pas mal bourlingué depuis sa mort, n’a pas sa langue dans sa poche et est visible d’elle seule…


Sur ce postulat au nonsense particulièrement british, une délicieuse histoire – piquante et saugrenue- va permettre de questionner la société britannique, ses conventions et l’inanité de la guerre.
J’ai adoré ce bouquin improbable, drôle et savoureux ! Je vous le conseille pour un bon moment de lecture sans façon !