Génération K, tomes 1, 2 et 3, Marine Carteron.
Editions du Rouergue jeunesse
« Pourtant, à cet instant précis, ce que je ressens va au-delà de la peur, au-delà de la terreur… c’est une douleur sourde qui pulse au plus profond de moi et fait se distendre chacune de mes cellules car je sais ce qui m’attend dans cette enveloppe, je sais ce qui me fais si peur.
J’ai peur de la vérité.
Peur de savoir qui je suis. »
Kassandre – fille de la haute, Mina – fille de domestique et Georg – orphelin en taule ne le savent pas mais ils ont un point commun : ils sont doté de pouvoirs très particuliers qui suscitent l’intérêt d’adultes variés et pas très bien intentionnés. Entre les quartiers bourgeois et feutrés de la Suisse et les ruelles risquées de Naples, ils vont peu à peu découvrir leur force, leur histoire et devoir faire face à leur destin.
Me souvenant d’une lecture commune très chouette avec mon fils autour de « Dix » de la même autrice, j’ai emprunté le premier volume pour voir si cette trilogie se prêtait à une rebelote (je voulais notamment vérifier les aspects un peu « gore » qui nous avaient fait un peu trop forte impression). Comme une débutante, je me suis retrouvée à devoir retourner le lendemain à la médiathèque pour pouvoir enchaîner sans attendre…
Ça m’a fait du bien de lire un page-turner, avec tous les jalons attendus un peu comme dans une série. C’était le bon moment pour moi : celui où ça repose tellement du monde extérieur qu’on s’en fout un peu des défauts du livre.
J’ai beaucoup aimé le tome 1 et puis un peu moins les suivants que je trouvais embringués dans une sorte de surenchère un peu trop intense à mon goût. (Et finalement mon fils ne m’a pas rejoint dans cette lecture et ce n’est pas bien grave.)