La femme tombée du ciel, Thomas King.
Traduit de l’anglais par Caroline Lavoie.
Editions Mémoire d’encrier
« Gabriel se réveilla. Froid, le corps raidi, il se demandait s’il n’était pas mort pendant un moment d’inattention.«
Chercheur salarié par une multinationale qui manipule des produits toxiques et cause des catastrophes écologiques à répétition, Gabriel quitte sans prévenir son poste pour revenir dans la réserve où sa mère habitait et dont la population a été décimée. Il va y rencontrer quelques âmes errantes résistant au désespoir et renouer progressivement avec sa culture.
J’ai adoré ce roman. Son ampleur, sa générosité, son humour sans pitié et sa façon de nouer avec adresse les pires réalités contemporaines à la culture subtile des peuples premiers. J’y ai aussi trouvé une source d’énergie et de confiance pour l’avenir… ce qui n’est pas si fréquent dans des bouquins parlant sans fard de catastrophes écologiques ! S’il pleut et que vous avez envie de vous plonger dans une histoire qui résonne à plusieurs niveaux avec des personnages attachants… c’est la lecture parfaite !