La pommeraie, Peter Heller.
Traduit de l’anglais par Céline Leroy.
Editions Actes Sud.
« C’est ce qui fait la beauté de la jeunesse, ce temps où le monde est essentiellement malléable, où les petits événements peuvent devenir grands et les grands disparaître.«
Alors qu’elle va à son tour devenir mère, Frith se remémore son enfance aux côtés d’une mère à l’amour infini.
Fine traductrice de poésie chinoise, celle-ci avait quitté la ville pour s’installer avec Frith dans une cabane au pied des montagnes du Vermont. Elle l’y avait élevée sans trop d’argent dans un Eden où la nature émerveille et où leur amour était l’alpha et l’oméga de journées pleines de liberté. La fillette passait parfois par l’école, échangeait de façon laconique avec les bikers du coin et vivait de grandes aventures accompagnée par son chien.
Je suis à nouveau charmée par l’écriture de Peter Heller (alors que son précédent bouquin m’avait vraiment agacée). Ce roman intime, contemplatif est peut-être un peu trop idyllique dans la description de la relation mère-fille … mais il m’a touchée et donné envie de gambader dans la nature. Je le conseille pour se réchauffer au soleil en observant le printemps.