La souplesse des os, D. W. Wilson.

Traduit de l’anglais par Madeleine Nasalik.
@editionsdelolivier

« On s’accroche et on s’accroche encore – il connaissait cela par cœur. On s’accroche et les choses tournent bien, ou mal, mais on ne lâche rien, on tente encore le coup parce qu’on n’a pas le choix. Mitch ne sortit pas tout de suite du Ranger, il resta assis là à écouter les chansons rock de sa jeunesse, les yeux fixés sur ces deux fenêtres obscures.« 

Dans une petite ville isolée de la Colombie Britannique, les hommes bossent dur ou boivent des bières, observent la vie ou se coltinent avec elle, construisent des maisons, aiment des femmes, élèvent des fils tant bien que mal… En douze nouvelles dont les personnages s’entrecroisent, c’est tout un univers masculin sensible qui apparaît et se déploie.

J’ai beaucoup aimé ces textes qui m’ont tout de suite embarquée dans leur univers.
La nature et sa force omniprésente offre un cadre révélateur aux actions des hommes, leur grande gueule et leur pudeur. Chaque nouvelle réussit à saisir un sentiment, parfois fugace et souvent complexe, qui imprimera sa trace sur la vie d’un homme.

J’ai lu ce recueil dans le cadre de #maiennouvelles organisé avec brio par @hopsouslacouette et @theflyingelectra.
Il m’a d’ailleurs fait pensé à un autre recueil de nouvelles lu il y a 3 ans grâce à leurs bons conseils : Men in the making de Bruce Machart (traduit en français par François Happe et publié sous le titre « Des hommes en devenir » chez @editions_gallmeister)