La vie têtue, Juliette Rousseau

La vie têtue

Editions Cambourakis

« Nos existences de sœurs ne sont pas tout à fait séparables et ta mort n’y change rien. Au contraire, en me quittant, tu m’habites un peu plus.« 

L’auteure raconte sa sœur aînée décédée d’un cancer, comme une première maille d’amour douloureux pour tricoter l’histoire des femmes de sa famille. Sa grand-mère, sa mère, sa sœur, elle-même et sa fille : tous les espoirs et les rages de femmes dans un monde mené par les hommes.

Je ne sais pas comment le dire simplement : ce texte, j’ai eu envie de le lire dès que j’en ai découvert le titre. Ces trois mots m’ont immédiatement appelée, ont amorcé des visions et des associations d’idées qui m’ont mise en appétit, en éveil.
J’ai attendu tout l’été et, chose que je ne fais jamais, je suis allée acheter le livre le jour même de sa sortie; je l’ai lu – comme en apnée – dans la foulée.
Forcément, j’avais un peu peur qu’il ne soit pas à la hauteur frappadingue de mes attentes.
Mais l’intuition était bonne et l’appel pertinent : ce bouquin m’a attrapée par le ventre, m’a liée à lui et m’a fait vibrer.
C’est forcément très personnel, un peu impudique et très fort. Je ne sais pas s’il aura le même effet pour vous mais je vous conseille quand même l’expérience.