L’art de la vie (Karitas livre 2), Kristin Marja Baldursdóttir.

// VACANCES//

Traduit de l’islandais par Henrý Kiljan Albansson.
Editions Point

« En tous les esclaves se cache la haine, disait-elle. À cause de leur condition et de leur oppression séculaires, les femmes sont sensibles aux côtés d’ombre du pouvoir elles n’osent pas laisser leur haine se diriger vers les hommes, font plutôt retomber celle-ci sur les femmes qui sont impuissantes comme elles-mêmes mais sont avec leurs talents arrivées à bien se tirer d’affaire dans la société.« 

Karitas poursuit sa route en Europe et aux États-Unis, toujours tiraillée entre ses responsabilités familiales et son besoin de créer. Elle vieillit et s’entoure de soutiens féminins, chavire encore face à l’amour quitte à perdre le plus précieux, cherche son point d’ancrage sur la terre comme dans les arts.

J’ai à nouveau beaucoup aimé ce tome 2. Karitas y est tout autant remarquable qu’exaspérante, se reprend les pieds aux mêmes endroits et se façonne une destinée. J’ai apprécié le côté circulaire de certaines périodes, j’ai trouvé que ça racontait avec justesse la vie comme un sillon personnel qu’on creuse de façon répétée, aussi exotique que celle-ci puisse sembler aux autres.
Bref, c’est un récit de femmes qui va rejoindre mes préférés je pense!