Le cygne et la chauve-souris, Keigo Higashino.
Traduit du japonais par Sophie Rèfle.
Editions Actes Sud
Tokyo aujourd’hui : un avocat est retrouvé assassiné dans sa voiture. Après une courte enquête, un homme avoue le meurtre ainsi qu’un autre commis trente ans plus tôt. Pourtant, la fille de la victime et le fils de l’assassin présumé ont tous les deux des doutes : sur le coupable comme sur les mobiles.
Ils vont donc se lancer dans une enquête parallèle en entraînant avec eux deux policiers soucieux à la fois de ne pas commettre d’erreurs et de ne pas fâcher leur hiérarchie bien contente d’avoir clôturé l’affaire.
Comme toujours avec cet auteur, l’atmosphère se met en place progressivement, les observations et les conversations sont minutieuses et parfois même répétitive. J’ai aimé retrouver cette lenteur ainsi que les multiples réflexions sur les responsabilités et les culpabilités de tous ordres. (J’ai moins aimé certains raccourcis psychologiques pour camper un personnage – comme ce policier qui répète sans cesse que les femmes sont dissimulatrices …)
Un autre livre du même auteur également chroniqué ici : La lumière de la nuit
son nom m’est familier, je pense l’avoir déjà lu ?
bref, je le note