Le diable trouve à faire, James Baldwin.
Traduit de l’anglais par Pauline Soulat.
Publié chez Capricci
« A quoi pensait-il ? Car je sentais qu’il avait envie de me parler, et je voulais lui parler. Mais aucun de nous n’y parvenait. Ce n’était pas de sa faute, ni de la mienne. Nous ne trouvions pas d’issue à notre trouble commun car on nous avait interdit – sous peine de mort – d’utiliser ou de faire confiance à notre humanité commune, cette confrontation et cette acceptation qui sont tout ce qui peut sauver un autre être humain.«
Un recueil d’essai en trois textes incisifs sur le cinéma américain et ses tentatives, souvent médiocres selon Baldwin, d’exprimer la complexité des rapports entre Noirs et Blancs aux Etats-Unis. Baldwin raconte son premier saisissement cinématographique, ses incompréhensions, son exaspération enfin de voir des films apparemment plus progressistes reprendre les mêmes poncifs que 30 ans plus tôt en les maquillant …
J’ai beaucoup aimé ce bouquin très personnel : on sent bouillonner l’intelligence et la colère de Baldwin, sa douleur aussi. Il m’a donné envie de revoir un certain nombre de films.
Une nouvelle lecture passionnante dans le cadre du bookclub #cemoiscionlitjamesbaldwin proposé par @palir_au_soleil !
je ne connais pas ce livre (ou alors en anglais?) ni la maison d’éditions, mais il me le faut ! merci