Le fils de la veuve, Gil Adamson.
Traduit de l’anglais par Lori Saint- Martin et Paul Gagné.
@editions_bourgois
Au début du XXème siècle un couple vit retiré du monde dans une cabane au cœur des Rocheuses avec leur fils de 12 ans. Lorsque la mère meurt soudainement, le père confie son fils à une religieuse amie de sa femme et décide de reprendre vols et vagabondages pour amasser un pécule qui devrait mettre son fils hors du besoin.
La religieuse s’attache à l’excès au jeune garçon, lui donne un autre prénom, le scolarise, l’éduque aux usages de la ville, tache de le « civiliser »… et, si celui-ci semble accepter cette nouvelle vie, il rêve toujours de revenir au cœur de la nature.
De cette torsion entre leurs deux aspirations naîtra le drame (à moins que celui-ci n’ait ses racines enfouies bien plus en amont…)
Un superbe roman qui vibre et se déploie entre des personnages singuliers, des animaux à la présence essentielle et une nature magique. Une ode à la solitude, ses plaisirs comme ses risques, sa capacité à nous rendre encore plus réceptifs à ce qui nous entoure.
J’avais adoré « La veuve » et j’ai plongé avec le même plaisir dans ce roman qui peut parfaitement se lire indépendamment. J’ai aimé de tout mon cœur cette famille singulière, la force d’un attachement filial comme une plante sauvage qui résiste aux épreuves.
Un immense merci @madame.tapioca pour ton concours qui m’a permis de remporter ce livre. J’ai un peu attendu pour le lire et je l’ai dégusté! Merci aussi @editions_bourgois !