Le jardin secret, Frances Hodgson Burnett.
Traduit de l’anglais par Antoine Lermuzeaux.
» Une des nouvelles découvertes, qu’on a commencé à faire au siècle dernier, c’est que les pensées – de simples pensées – sont aussi puissantes que des piles électriques, certaines aussi bonnes que la lumière du soleil, d’autres aussi mauvaises que du poison. Laisser une pensée de tristesse ou de haine s’installer dans votre esprit est aussi dangereux que de laisser un germe de scarlatine s’établir dans votre corps. Si vous le laissez rester, vous ne pourrez peut-être plus vous en dépêtrer aussi longtemps que vous vivrez. «
J’ai relu avec grand plaisir ce classique de la littérature enfantine, idéal pour célébrer le Printemps !
Écrit par l’auteure du Petit Lord Fauntleroy, il décrit comment une petite fille solitaire, arrogante et orpheline va – en étant propulsée des Indes à la lande anglaise – être transformée par la nature qui l’environne.
Elle sera initiée et apprendra comment observer la nature et s’en délecter par un jeune paysan entretenant des rapports amicaux avec les animaux.
Elle transmettra à son tour ce plaisir et cet enseignement à un jeune châtelain malade et chétif.
Ce trio vertueux est aimanté par le fameux « jardin secret », un lieu intime chargé d’émotions qui deviendra tout à la fois leur refuge et leur royaume.
Le texte est à la fois désuet et très moderne dans ce qu’il raconte de la relation entre les hommes et la nature. Le ton, parfois un peu trop édifiant, peu sans doute agacer mais il faut passer outre car les sentiments décrits sont très justes.