Le passage, Louis Sachar.
Traduit de l’anglais par Jean-François Menard.
« Beaucoup de gens ne croient pas aux mauvais sorts. Beaucoup de gens ne croient pas non plus aux lézards à tâches jaunes, mais si l’un d’eux vous mord, il importe peu que vous y ayez cru ou pas.«
Stanley Yelnats est un enfant un peu enrobé, maltraité à l’école et qui joue de malchance tout comme son père. Dans sa famille on raconte que cette malchance viendrait d’un sort jeté à un ancêtre parce que celui-ci n’avait pas tenu parole. Un beau jour, Stanley est arrêté a tort et envoyé dans un camp de redressement un peu particulier … il va y passer la journée à creuser des trous dans un désert brûlant en compagnie d’autres enfants. Mais peu à peu, au milieu de cet environnement hostile et incompréhensible, des liens se créent et une destinée se révèle.
Mon fils de 9 ans a beaucoup aimé ce livre que j’ai donc lu sur sa recommandation 😊. J’ai apprécié ce récit simple et robuste : un récit d’apprentissage contemporain qui joue sur l’absurdité et l’injustice d’un système pénal détourné.
Tout y est : la transformation du personnage principal, la quête qui donne du sens à une vie, les méchants obnubilés par leur soif d’argent ou de vengeance, la notion de destin, la comptine et le sort transmis de générations en générations… un très bon bouquin en somme !