Les enfants s’ennuient le dimanche, Jean Stafford.
Traduit de l’anglais par Jean-Gérard Chauffeteau et Veronique Beghain.
Editions Do
« Un jour, quelqu’un avait dit qu’elle avait un côté sec – ce qui est très prisé dans le bois de chauffage mais ce qui est beaucoup moins ravissant chez une si belle femme.«
Huit nouvelles pour découvrir l’univers assez froid et clinique de Jean Stafford.
Une vieille femme solitaire et acariâtre accepte le cadeau d’un enfant, une promenade entre jeunes fiancés se termine en veillée mortuaire, une jeune femme accidentée se concentre sur la protection de son cerveau durant une intervention chirurgicale, deux sœurs âgées se remémorent leur enfance dans la crainte du jugement de leur tutrice, une femme d’une beauté exceptionnelle lutte sans espoir contre les effets du temps …
L’ambiance de ces nouvelles est tout à fait singulière et m’a un peu déroutée.
J’ai peu à peu apprécié la concision et l’austérité qui leur confèrent une sorte de gravité dans laquelle se glissent parfois des pointes d’humour.
Certaines des nouvelles m’ont ennuyée (les lisant le soir je m’endormais dessus) et d’autres m’ont vraiment impressionnée par leur clairvoyance et leur capacité à raconter le désespoir et la solitude.
Encore une découverte faite avec les ami(e)s du bookclub #cemoiscionlit ! Merci @palir_au_soleil !