Les invités, Richard Gwyn.
Editions Joelle Losfeld
Traduit de l’anglais par Céline Leroy.
Installé dans le manoir de sa tante bien-aimée après la mort de celle-ci, un homme vit de façon solitaire au milieu des montagnes du Pays de Galle. Un beau matin, il découvre une tente d’un bleu très séduisant plantée tout près de sa maison. Une jeune femme en sort, s’installe chez lui en disant avoir reçu la tente de sa tante. Déstabilisé mais charmé, il se laisse faire. Peu à peu cependant la tente va « libérer » d’autres invités et profondément troubler cet érudit insomniaque…
Quel étrange roman ! J’ai aimé sa lenteur un peu hébétée mêlée de moments drôles et farfelus.
J’ai aimé sa liberté d’imagination sans grands effets de manche.
J’ai aimé sa broderie sur les thèmes du réel et de l’imaginaire, la littérature comme alchimie, les personnages nés du désir du « lecteur ».
C’est un vrai cadeau auquel je ne m’attendais pas.
Je ne sais pas pourquoi l’atmosphère m’a parfois fait songer au livre « La fracture » de Nina Allan.