Les jours de silence, Philip Lewis.

// VACANCES//

Traduit de l’anglais par Anne-Claire Tissut.
@editions1018

« Il y a quelque chose d’extraordinaire à se trouver debout sur le rivage, de nuit, en pareille circonstance. On ne peut espérer s’approcher plus près du sentiment d’immortalité, ou du moins de cette euphorie d’insignifiance que l’on éprouve au bord d’une mer immortelle. »

Le père du narrateur revient s’installer dans le village de ses parents alors que sa propre mère décline. Il en était parti avec pour ambition de devenir écrivain.
Alors qu’il s’installe dans un manoir immense avec sa famille, il doit encore accomplir son œuvre.
Le narrateur, devenu adulte, raconte son enfance entre admiration pour un père fantasque et liens familiaux éprouvants.

J’ai trouvé ce bouquin très prenant dans sa première partie, assez ennuyeux et convenu dans la seconde partie et enfin très bon dans sa conclusion.
L’appétit de création et les liens de filiation qui ligotent autant qu’ils inspirent sont admirablement décrits. La partie roman d’apprentissage est plus molle et m’a laissée perplexe…