Les vies de papier, Rabih Alameddine.
Traduit du libanais par Nicolas Richard.
@editions1018
« La plupart d’entre nous pensons que nous sommes ce que nous sommes en raison des décisions que nous avons prises, en raison des évènements qui nous ont façonnés, des choix de ceux de notre entourage. Nous considérons rarement que nous sommes aussi façonnés par les décisions que nous n’avons pas prises, par les évènements qui auraient pu avoir lieu mais n’ont pas eu lieu, ou par les choix que nous n’avons pas faits, d’ailleurs. »
A plus de 70 ans, l’héroïne de ce roman déambule dans le Beyrouth actuel et celui de ses souvenirs. Brièvement mariée et sans enfant, elle a construit sa vie autour des livres : son expérience de libraire puis son activité de traductrice amateure ont nourri sa vision du monde et sa façon de vivre.
Assez solitaire, elle compose cependant avec ses trois voisines (qu’elle appelle aimablement les trois sorcières 😉) et sa famille relativement fatigante.
J’ai offert ce livre à ma mère pour ses 70 ans (je lui avais fait une sélection de bouquins avec des héroïnes septuagénaires) sur les bons conseils de @silence_on_lit
Elle l’a tellement apprécié qu’elle me l’a aussitôt repassé pour que j’en profite à mon tour !
J’ai beaucoup aimé l’esprit et l’érudition de cette vieille dame impertinente, son humour tout à fait libanais. Sa solitude et sa façon de naviguer dans cette partie de sa vie m’ont émue.
Une lecture parfaite pour méditer sans s’ennuyer !