L’illusion du mal, Piergiorgio Pulixi.
Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux.
Editions Gallmeister
« La haine est comme un orchestre. Elle a besoin de quelqu’un qui la dirige, qui fait monter la tension et la cadence, pour laisser ensuite exploser toute cette impétuosité dans une chevauchée majestueuse.«
Dans toute l’Italie, des téléphones portables reçoivent simultanément une même vidéo. On y voit un pédophile mutilé et ligoté ainsi qu’un homme qui explique brièvement comment les défaillances de l’institution judiciaire ont permis à celui-ci de demeurer libre. Il propose ensuite à chaque personne de voter pour la mort ou la vie du criminel …
Dans ce contre la montre qui mêle désillusions politiques et médias racoleurs : deux inspectrices au tempéraments singuliers ainsi qu’un criminologue à la réputation trouble.
J’ai adoré ce polar intense qui m’a fait découvrir cet auteur.
C’est rapide, brutal, crédible et le trio d’enquêteurs fonctionne à merveille : un bon équilibre entre les attendus du genre et des surprises piquantes.
Je l’ai lu d’une traite fin juin lors d’un week-end au calme et je n’ai pas tardé à enchaîner avec les autres titres de la série.
je l’ai offert à ma mère pour la fête des Mères et elle l’a caché car elle voulait le lire en premier (mon beau-père dévore tout ce qui lui tombe sur la main). En juillet, j’ai acheté le deuxième volume pour eux, et surprise elle l’avait oublié. Du coup, elle le lit et va me le prêter après
hâte aussi de découvrir cette série
J’adore la technique de planque tellement efficace que ta maman l’oublie ! Bonne lecture à elle et bientôt à toi !