L’université de Rebibbia, Goliarda Sapienza.

« Je n’ai pas faim, et en m’appuyant au montant de la porte je décide d’entrer dans ma cage le plus tard possible : c’est une règle générale, dans la vie, quand on tombe dans la misère, il serait plus intelligent de ne pas accepter les invitations de personnes riches… Sur le moment on dirait un don des dieux, mais après, de retour à la maison, les doigts nus du besoin broient le coeur.« 

Goliarda Sapienza est emprisonnée dans la prison pour femme de Rebibbia en 1980 pour vol de bijoux. Elle arrive exténuée et redécouvre dans l’enfermement des solidarités primitives qui lui redonnent les clés du monde.

Un texte vibrant, sincère qui m’a énormément plu. Merci encore @histoiresvermoulues pour m’avoir fait goûter à la voix singulière de Goliarda!