Mère et fille, Charles Pallister.

Mère et fille

Traduit de l’anglais par Christophe Mercier.
@joellelosfeld

Un jeune homme rentre pour les vacances de Noël chez sa mère et sa sœur. Après la mort récente du père, ils sont désargentés et pris dans les enjeux d’une respectabilité qui s’effrite. Mère et fille accueillent avec une froideur inexpliquée l’étudiant qui, lui-même, tient à cacher qu’il s’est en réalité fait expulser de l’université. Au fur et à mesure que le froid de l’hiver pénètre dans la maison inhospitalière et que le village se nourrit de cancans délétères, la peur et le trouble gagnent le jeune homme…

Ce bouquin a tout les codes d’un classique victorien de qualité : l’ambiance est lourde et ambiguë, les lieux et la nature la nourrissent autant que les personnages qui se révèlent de plus en plus complexes. La tension monte et le crime est inévitable.
C’est peut-être dans sa forme que l’on perçoit qu’il a été écrit aujourd’hui : le texte se présente comme le journal de l’étudiant et intègre les courriers obscènes envoyés par un corbeau malintentionné.
Dans tous les cas, c’était une lecture parfaite au coin du feu pour le week-end de Toussaint.

Merci @charlotte.parlotte pour cette idée de lecture de saison !