Moon of the crusted snow, Waubgeshig Rice.
« He kicked up frozen shrapnel each time he raised a foot. A fine powder lay underneath. The conditions made him think of the specific time of year. There’s a word for this, he thought, trying to remember with each high step across the hard snow. His knees raised as if to rev his mind into higher gear. He looked up to the lumpy clouds in the hope that the word would emerge like a ray of sunlight through overcast sky. “Onaabenii Giizis,” he proudly proclaimed out loud. “The moon of the crusted snow.” His words fell flat on the white ground in front of him and he wondered which month that actually was.«
Au Nord du Canada, une communauté amérindienne isolée des villes se retrouve un jour d’hiver sans courant électrique ni moyen de communication. Après les premiers temps et la routine enclenchée pour faire face à cette coupure, la communauté comprend que le pays entier est probablement touché et que le courant ne sera pas rétabli. La vie s’organise alors entre recours au Conseil, à la protection de anciens, entraide et inquiétude. Mais lorsqu’un homme blanc – survivaliste agressif – arrive et demande à être accueilli toutes les dynamiques humaines sont secouées…
J’ai adoré ce livre : la répétition des tâches pour survivre ensemble, les relations complexes dépeintes simplement, les retrouvailles avec le langage et les réflexes culturels oubliés, les liens familiaux et la menace du dehors sont admirablement décrits et utilisés pour un récit haletant qui fonctionne comme un conte.
Un conte pas si improbable finalement et c’est cela qui est terrifiant : pas de grands effets dans ce bouquin mais le récit d’une adaptation pour survivre dans une nouvelle ère.
A big thank you to @nativegirlsreading for this recommendation!
And this book is my second one of the year into your #nativeliteraturechallenge2020 for the « indigenous genre fiction » 🤗…
ah Eden !