Moon of the turning leaves, Waubgeshig Rice.
Douze ans après la grande coupure de courant qui a plongé le monde dans le chaos, les familles Anishinaabe ayant fui leur réserve pour retrouver le mode de vie de leurs ancêtres et tenter de survivre mènent une vie apaisée. Un problème cependant : les ressources naturelles de l’endroit où ils ont installé leur communauté commencent à nettement s’amoindrir.
Il est donc décidé d’envoyer un groupe d’éclaireurs (bons pisteurs, bons chasseurs et dignes de confiance) vers les Grands Lacs – la terre originelle de leur peuple – pour préparer leur migration. Mais pour rejoindre cette terre rêvée la route est longue et les menaces nombreuses …
Autant j’avais adoré Moon of the Crusted Snow, le premier volume de cette dystopie Anishinaabe, pour son mélange d’action qui fait boum, la fine psychologie des personnages et la mise en valeur d’une culture faite pour la survie autant ce récit m’a laissée perplexe voire agacée.
Les faits et gestes de cette troupe d’éclaireurs sont relatés avec une platitude incroyable, empêchant toute empathie ou même intérêt. Les relations entre les uns et les autres sont, au mieux, ébauchées, au pire bâclées d’une façon ahurissante.
J’ai fini ce roman en me demandant bien quel était ce « truc » que j’avais entre les mains, quelle déception !
