Notre part de cruauté, Araminta Hall.
Traduit de l’anglais par Paul Benita.
Un homme emprisonné pour meurtre raconte son histoire : fils d’une mère alcoolique, enfant placé, jeune homme aux carences affectives, sa vie change totalement le jour où il tombe amoureux d’une jeune femme. Avec elle, l’amour et la dépendance se mélangent, accrus par un jeu sexuel fondé sur le sentiment de toute puissance.
Deux êtres qui se pensent à part et suivent leurs propres règles… à moins que, et c’est là toute l’idée du livre, cette relation ne soit profondément déséquilibrée et que l’un des deux y « croit » plus que l’autre.
Cette lecture m’a laissée perplexe. Au fur et à mesure des pages je me suis agacée du côté roman de gare écrit à la va vite, à la langue approximative et au frisson facile.
La postface de l’auteure qui explique à la fois pourquoi elle a écrit ce livre et ces choix d’écriture m’ont fait essayer de regarder le texte différemment, peut-être avec plus d’intérêt. Mais honnêtement l’argumentation est faible et le propos assez grossier.
Et puis, il y a mille autres bouquins plus efficaces et plus subtils à lire … passez donc votre chemin…
Livre lu dans le cadre du #grandprixdeslectriceselle2020
j’arrive un peu tard pour lire ta chronique mais le résultat me dit que je n’ai rien perdu…