Population 48, Adam Sternbergh.

Traduit de l’anglais par Charles Bonnot.

« C’est déjà assez difficile de vivre avec ce que vous avez fait, c’est incommensurablement plus dur de vivre en sachant que vous avez fait quelque chose, sans savoir ce que c’était exactement.« 

Dans une petite ville isolée du fin fond du Texas se retrouvent des criminels ou des témoins en danger qui ont choisi de faire effacer une partie de leur mémoire pour prendre un nouveau départ. Ils ne savent plus qui ils sont et, en rejoignant cette communauté, acceptent de n’avoir aucun échange avec l’extérieur. Ils savent également que s’ils partent ils ne pourront pas revenir.
La bourgade était relativement paisible jusqu’à ce qu’un de ces membres se suicide et qu’un autre soit assassiné alors qu’ils n’étaient pas censés avoir accès à des armes à feu. Le sheriff local est contraint de mener l’enquête au risque de révéler ce que chacun souhaite cacher…
Et ce n’est que le début de règlements de compte violents…

Cette lecture était un vrai plaisir simple : ça carbure, ça rebondit, le suspense se construit, les personnages sont à la fois bien campés et rapidement évoqués, l’action mène la danse dans ce qui ressemble beaucoup à un western nerveux ! Je ne sais pas si un film existe sur la base de ce bouquin mais si ce n’est pas le cas, il faut en faire un.

Un grand merci @chinouk35 pour m’avoir donné envie de découvrir ce bouquin et cette maison d’édition !