Quintland, Fred DuPouy.

« – N’était-ce pas un charmant spectacle ? lança Miss Darmon à sa classe réunie.
– Oui, Miss Darmon, c’est fascinant comme ces cinq petites filles se ressemblent, répondit une élève.
– Quel dommage qu’on ne puisse pas leur lancer des cacahuètes ! grommela Edith
. »

En 1934, des quintuplées voient le jour au Canada et, quoique prématurées, survivent. Nées dans une famille déjà nombreuse (elles avaient déjà cinq frères et sœurs à leur naissance) d’agriculteurs, les sœurs Dionne deviennent le point de mire des médias et le cœur de batailles juridiques pour leur tutelle. Alors qu’elles venaient de naître, leur père signa un contrat avec des forains espérant ainsi rassembler l’argent nécessaire à leurs soins puis se rétracta mais cette tentative fut signalée au gouvernement canadien. Elles furent retirées à leurs parents et confiées au médecin qui les avaient fait naître ainsi qu’à trois tuteurs… qui s’empressèrent de signer de juteux contrats publicitaires et d’organiser un parc de loisirs pour les observer : Quintland.

Si l’histoire des quintuplées Dionne est passionnante et très romanesque et dramatique j’ai été déçue par ce roman dont j’ai trouvé l’écriture plate. Il décrit de façon très terre à terre les différentes étapes de leur jeunesse sans y mettre de sentiments et sans vraiment s’attarder sur le lien entre les sœurs ni sur leur façon, une fois adolescentes, de choisir leurs vies.
Je me suis ennuyée en le lisant et je me suis vite retrouvée à farfouiller sur le web pour en apprendre plus. Les photos des quintuplées m’ont beaucoup émue et me semblent curieusement offrir plus à l’imagination sur le mystère d’une vie à cinq.