Spin, Nina Allan.
Traduit de l’anglais par Bernard Sigaud.
« C’était ce qui définissait son ouvrage, après tout : des détails, des moments lumineux qui servaient de doublures à des univers entiers de mémoire.«
Une jeune femme grecque, orpheline d’une mère assassinée pour ses dons de voyance, est reconnue pour ces extraordinaires capacités de tisserande. Elle semble également avoir hérité de la singularité de sa mère quoiqu’elle s’en défende.
Elle part à la grand ville pour s’émanciper et faire connaître son art. Celui-ci lui permettra-t-il de sauver un jeune homme rongé par la maladie ?
J’ai à nouveau beaucoup aimé ce texte de Nina Allan. Très différents des précédents, il a une grande force d’évocation de la Grèce et ses couleurs. Peu importe s’il s’agit d’une Grèce contemporaine, réelle ou de fiction. Il utilise le mythe d’Arachné en le filant à sa façon pour interroger la force de l’art et de l’imaginaire, leur capacité à soigner.
Le texte est très court mais me restera longtemps en mémoire je pense.
J’avais déjà lu et apprécié, de la même auteure : Complications et La Fracture que je vous conseille !
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