There, there, Tommy Orange.

« You wait for the first hit. You pray a prayer in your head to no one in particular about nothing in particular. You clear a way for a prayer by thinking nothing. Your prayer will be the hit and the song and the keeping of time. Your prayer will begin and end with the song. Your heart starts to hurt from lack of breath when you see his drumstick go up and you know they’re coming, the dancers and it’s time.« 

Un roman incroyable rassemblant les récits personnels de différents amérindiens d’Oakland pour dessiner la trame du destin de cette communauté qui persiste alors que tout à été fait et continue d’être fait pour la détruire.
Entre perte et recherche d’identité, désespoir et force de vie, égoïsme et volonté d’appartenance tous ces personnages convergent à l’occasion d’un grand pow-wow urbain. La musique, la danse, les rêves et les récits sont des forces de résistance.

Je ne sais pas pourquoi, je pensais en le lisant aux mots de Leonard Cohen “I greet you from the other side of sorrow and despair/ With a love so vast and shattered it will reach you everywhere. »
Un livre que je n’avais pas envie de finir
.