Une odeur de gingembre, Oswald Wynd.
Traduit de l’anglais par Sylvie Servan-Schreiber.
« Quand je me risque à penser à l’avenir, je ne vois rien. Cela n’avait encore jamais été le cas, même lorsque je ne savais pas ce qui allait m’arriver, je pouvais au moins supposer quelque chose. Je pouvais imaginer un tableau quelconque pour occuper cet espace vide sur le mur que j’avais devant moi, mais là, je n’y arrive pas. Ce mur reste désespérément vierge. J’ai rêvé que je me dirigeais vers lui, que je le touchais et qu’il se dissolvait comme la vapeur qui s’échappe d’une bouilloire fumante mais devant moi j’avais toujours un autre mur blanc et vide qui m’attendait et je savais pertinemment que si je m’en approchais et le touchais, il allait s’évaporer, lui aussi. »
En 1903 une jeune femme écossaise embarque pour rejoindre son futur mari, attaché militaire en Chine. Elle entame un journal personnel qui l’accompagnera dans sa découverte de la Chine, du monde des expatriés, du mariage, de l’amour, de la maternité et de la douleur. Son esprit curieux et volontaire et sa liaison avec un officier japonais l’écarteront rapidement de la « bonne société » pour lui faire découvrir un autre monde.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a permis de m’évader totalement et m’a tenue en haleine jusqu’au bout.
J’ai parfois trouvé que le tempérament de l’héroïne était un peu factice et je me suis demandée si c’était parce que l’auteur était un homme…🤔
En tout cas c’est une lecture que je recommande !
Merci @chez_lau_rette de m’avoir donné envie de le lire!