Ceux qui reviennent, Pauline Rochart.
« Le retour est un phénomène d’hybridation. Et s’hybrider, c’est accepter de se laisser questionner, chambouler par l’autre. Depuis que je suis rentrée, je suis sûre d’une chose : j’ai toujours des convictions, mais de moins en moins de certitudes.«
S’appuyant sur sa propre expérience et une série de témoignages, l’autrice observe les effets d’un retour au « pays » pour celles et ceux qui sont partis et celles et ceux qui sont restés. Après Paris ou la grande ville pour les études, pour le premier emploi, qu’est ce qui motive un retour vers les lieux où l’on a grandi ? Qu’y retrouve-t-on ? Quels efforts et quelles transformations cette réinstallation occasionne-t-elle ?
Je suis contente d’avoir lu cette réflexion qui m’a permis d’ordonner des impressions que je pouvais avoir et de questionner des représentations que je me faisais. Pas de retour au pays prévu pour moi, mais je me demande souvent quelle place occupe le pays de l’enfance et de l’adolescence dans ma construction personnelle.