Arpenter la nuit, Leila Mottley.

Arpenter la nuit

Traduit de l’anglais par Pauline Loquin.
Editions Albin Michel

« Maintenant que j’ai couché une fois, je peux le refaire, c’est rien qu’un corps, voilà ce que je me répète.« 

Kiara a dix-sept ans et cherche désespérément un emploi. Son père est mort, sa mère est en prison, son grand-frère peine à la protéger tant il poursuit un rêve personnel. Quand leur loyer augmente et que l’expulsion devient imminente, elle voit dans la prostitution le seul moyen de préserver le foyer qui lui reste.
C’est le début d’un tourbillon brutal qui va la déposséder de tout… mais n’éteindra pas sa flamme car Kiara se refuse à n’être qu’une proie ou une victime.

Si j’ai plongé presque sans respirer dans cette histoire dont j’ai apprécié l’intensité et l’urgence, je n’ai pas été aussi conquise que je l’espérais.
Je suis, comme tout le monde, bluffée par le jeune âge de l’auteure et je suis convaincue qu’elle a fondamentalement quelque chose de viscéral à écrire, à partager.
J’ai été gênée notamment par la quantité de métaphores utilisées qui m’ont semblé délayer l’impact du texte.