Kindred, Octavia E. Butler.
Une jeune femme noire de 1976 se retrouve soudainement propulsée dans une plantation du Sud des Etats-Unis en 1815. Elle y sauve un jeune garçon blanc de la noyade, fils du propriétaire de la plantation et son lointain ancêtre.
Elle va aller et venir entre son monde et l’univers esclavagiste du XIXème, irrésistiblement convoquée à chaque fois que la vie de son ancêtre blanc est menacée. Ses connaissances et convictions vont être brouillées. Elle découvrira dans la douleur l’absolue dépossession d’être Noire à cette période tout comme ce que la volonté de survivre peut conduire à faire.
C’est le deuxième roman d’Octavia E. Butler que je découvre en excellente compagnie puisqu’il s’agit d’une #lecturecommune avec @ledevorateur.
Je suis restée un peu sur le côté de cette lecture. J’ai trouvé la construction de l’histoire trop répétitive à mon goût et la psychologie des personnages ne m’a pas vraiment convaincue. J’avais l’impression de lire un roman pédagogique sur l’esclavage.
Dans l’ensemble, j’ai eu du mal « à croire » à ce roman, non pas pour son postulat que je trouve simple, direct et très adroit mais vraiment pour l’écriture qui m’a laissée en plan. J’aurais aimé que les relations entre l’héroïne et son mari blanc en 1976 fassent l’objet de vrais échanges entre eux au prisme du voyage dans le temps par exemple ou bien encore que la question du Noir « qui se prend pour un Blanc » soit encore plus approfondie. Ceci dit ce dernier point est celui qui m’a semblé le plus sincère et le plus touchant dans ce texte un peu trop didactique à mon goût.
Merci quand même @parlezmoidelivres pour ce conseil de lecture ! 😘
J’avais par contre été bluffée par La parabole du Semeur / Parable of the sower