Qaanaaq, Mo Malø.

« Qu’on l’accepte ou non, résoudre une affaire criminelle revenait toujours à faire son deuil. Deuil de ce suspect devenu coupable, dont on avait fini par faire un acteur familier de sa vie. Deuil de toutes les pistes qu’on avait suivies avant de les abandonner. Deuil de ces détails qui, en dépit de l’image d’ensemble qui avait fini par se dessiner, resteraient inévitablement dans l’ombre.  » 

D’origine Inuit, adopté à ses trois ans et élevé au Danemark, Qaanaaq revient dans son Groënland natal pour prêter main-forte aux équipes de police locale dans le cadre d’une enquête sanglante. Des ouvriers d’une plateforme pétrolière ont été retrouvé morts, comme déchiquetés par un ours polaire… 

Etant donné les guerres politiques et économiques autour de l’industrie pétrolière et de l’indépendance du Groënland tout laisse à penser que l’affaire est plus complexe. 

L’enquêteur se lance alors dans une investigation dont il ne sortira pas indemne dans un environnement naturel sans pitié et au sein d’une culture qu’il méconnaît. 

J’ai finalement peu aimé ce livre que j’ai trouvé confus et complexe sans que cela apporte grand-chose à l’intrigue. J’étais attirée par l’environnement arctique et la culture inuit et les débuts du livre me semblaient prometteurs car le rythme était très particulier. J’ai ensuite été relativement vite lassée par les phrases assez clichés et un personnage principal que j’ai trouvé assez inexistant. Comme en plus l’intrigue était tarabiscotée mais sans trop d’épaisseur … bref. 

Je vous conseille mille fois plus de lire Boréal de Sonja Delzongle ! 

Merci quand même @les.petites.lectures pour m’avoir orientée vers ce polar glacé : je n’ai pas adhéré ce coup-ci mais on ne peut pas gagner à tous les coups 😉