Sœurs dans la guerre, Sarah Hall.
Traduit de l’anglais par Eric Chedaille.
@editionsrivages
L’Angleterre est devenu un régime totalitaire malmené par les désastres écologiques et les pénuries en tout genre (électricité, nourriture, accès aux soins…) et la population vit parquée en ville, surveillée à chaque instant. Une jeune femme décide de partir, avec comme objectif de rejoindre la ferme de Carhullan – une communauté de femmes vivant en autarcie au cœur des montagnes. Ce saut vers l’inconnu est nourri d’une soif de vivre autrement et de souvenirs venus de l’enfance…
J’avais hâte de retrouver la plume de Sarah Hall après avoir lu L’Atelier et je suis à nouveau conquise !
Tout le cheminement de Sœur, cette jeune femme dont on sait peu de choses, est rendu d’une façon profondément vivante et vibrante. On ressent l’enfermement de la ville avec elle, l’angoisse et le doute. On vit la marche vers la nature et l’inconnu, on a froid, on a peur avec elle. Et, de la même façon, on découvre avec elle les émotions et sensations provoquées par la découverte de cette communauté de femmes résistantes et imparfaites.
J’ai beaucoup aimé ces évocations et la manière que l’auteure a de soulever de nombreuses questions en relatant des scènes très crédibles. Je m’en vais donc chercher le prochain titre que je lirai d’elle 😊