Ursula K. Le Guin

Ursula K. Le Guin

Je rembarque ravie dans le délicieux #octobreonvoyageenimaginaire d’@riendetelque ! Cette année, je vous présente une auteure essentielle à mes yeux : Ursula K. Le Guin.

Née aux Etats-Unis en 1929, elle a écrit des palanquées de romans, de nouvelles, de poèmes, d’essais et de discours. Chacun de ses textes est nourri de sa curiosité pour le monde et de son militantisme: ce sont des mines d’or à découvrir !
Fille d’anthropologues, elle construit des mondes nouveaux où les us et coutumes sont profondément différents et crédibles, où la richesse relationnelle prend le pas sur les prouesses technologiques et les logiques de conquête.

Je vous conseille – entre autres puisqu’il faut bien piocher dans cette abondance :
La main gauche de la nuit : un émissaire terrien découvre que les humains d’une autre planète sont asexués sauf lors d’une période du mois où une poussée hormonale leur donne tel ou tel sexe avant que tout ne change à nouveau lors du cycle suivant
Le monde de Rocannon : un ethnologue part à la découverte d’un monde menacé et s’émerveille de sa richesse et sa diversité
Les dépossédés : un physicien très doué se voit invité sur la planète jumelle de la sienne pour faire avancer la science. Problème : les deux planètes sont rivales, la sienne fonctionne sur une logique libertaire et coopérative quand l’autre fonctionne selon une logique libérale et capitaliste…
Le langage de la nuit, une série d’essais où l’auteure discute science-fiction et importance de l’imaginaire pour construire des réalités vivables.
Danser au bord du monde, une autre série d’essais passionnants sur les mêmes sujets mais aussi sur les questions féministes et écologiques, la responsabilité des auteur.es et l’impact de l’écriture.

Bonne découverte ou re-découverte !