Sous le signe des poissons, Melissa Broder.
Traduit de l’anglais par Marguerite Capelle.
Editions Bourgois
« Etais-je vraiment décérébrée à ce point ? Étais- je si vide que ça, pour avoir besoin que quelqu’un d’autre délimite une frontière et me dise qui j’étais ?«
La narratrice part passer quelques mois dans la maison de sa sœur pour s’extraire d’une relation amoureuse dont elle n’arrive pas à accepter la fin. Entre thérapie de groupe et grandes balades en bord de mer, elle essaye de se retrouver… tout en finissant sa thèse sur Sappho si possible.
Après quelques coups d’un soir que sa thérapeute lui interdit pourtant, elle fait la rencontre d’un beau jeune homme à queue de poisson. Cette toute nouvelle « relation » va la conduire à reconsidérer l’amour.
Mais quel bouquin frappadingue ! Et quel plaisir de lire un texte à la fois zinzin et touchant! Entre deux fous rires suscités par les commentaires acides de la narratrice, des scènes de culs improbables, des moments de solitudes brillamment décrits, un chien perpétuellement drogué et des réflexions sur la nature de l’attachement et de l’affection ce roman est à la fois exaspérant, intelligent et délicieux.
Merci @sosos_books_moods_and_more pour ce conseil de lecture déjanté ! J’en suis ressortie ébouriffée et très contente de m’être risquée sur ces rivages 😊