Suor, Jorge Amado.

Suor

Traduit du portugais par Alice Raillard.
@editionsfolio

« La nuit emplissait la chambre. On entendait les conversations dans les chambres voisines. Des femmes allaient chercher de l’eau à l’évier. Un mot dit à voix haute resta dans l’obscurité de la chambre : CRISE.« 

Et hop un petit dernier pour bien finir un #cemoiscionlit brésilien emmené par @silence_on_lit !

Bribe par bribe, le récit d’une immense bâtisse de 116 chambres où logent dans la misère et la crasse plus de 600 personnes. Le paradis des marchands de sommeil, le lieu de tous les désespoirs entre maladies, manques et colères.
Un texte court et intense qui dénonce les violences faites aux pauvres et qui célèbre l’entraide et la révolte.

J’ai beaucoup apprécié la simplicité et l’éloquence de ce roman. Il est écrit par un tout jeune homme (juste avant Bahia de tous les Saints) qui vient de passer quelques mois dans un bâtiment similaire. On y sent beaucoup d’amour et de rage.