Étiquette : litterature americaine

L’homme sans ombre, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’anglais par Claude Seban. « Pour cet homme au cerveau lésé, une grande partie de la vie ordinaire doit être chargée de mystère : où est-il ? Dans quel genre d’endroit ? Qui sont les gens qui l’entourent ? Au-delà de ces perplexités, le mystère plus immense encore de son existence même, de sa […]

Mon territoire, Tess Sharpe.

Traduit de l’anglais par Héloïse Esquier. « La première fois que je vois Papa tuer un homme, j’ai huit ans. Je ne suis pas censée voir ça. Mais les dernières semaines depuis que Maman est morte, chaque fois que Tonton Jake s’absente, je suis complètement livrée à moi-même. » La jeune Harley est la fille d’un Caïd […]

Le tonneau magique, Bernard Malamud.

Traduit de l’anglais par Josée Kamoun.  » Seulement, il avait pris son visage en plein cœur. Elle avait vécu, elle avait voulu vivre – fait plus que vouloir, du reste, peut-être même regrettait-elle la vie qu’elle avait menée. Elle avait profondément souffert, on le lisait au fond de ces yeux qui ne se livraient pas, […]

La neuvième heure, Alice McDermott.

Traduit de l’anglais par Cécile Arnaud. « Mais à cette heure-ci, quand le soleil était de l’or ondoyant sur l’horizon, ou une pêche pâle, ou même seulement, comme maintenant, une perle grise, elle sentait l’haleine chaude de Dieu dans sa nuque. A cette heure, la ville entière avait pour elle l’odeur d’une cathédrale – pierre humide, […]

La poésie d’Anne Sexton

Pour ce #lundipoésie et pour faire vivre #lemoisamericain en poésie, je voulais vous faire connaitre les poèmes d’Anne Sexton. Contemporaine de Sylvia Plath, cette poétesse luttera toute sa vie contre la dépression avant de se suicider à 45 ans. Avant, elle aura deux filles et écrira sans fard sur des sujets féminins alors encore tabous comme la masturbation, les […]

Le mois américain

#lemoisamericain est clairement fait pour moi… tout au long de l’année 😊 Cette excellente initiative lancée par @plaisirsacultiver et @melanielesauxglaymann nous propose de lire des auteurs américains ou des livres se passant aux Etats-Unis durant tout le mois de Septembre (et pourquoi pas, soyons fous, de parler de cinéma – série – musique – nourriture américaine). Un programme avec des […]

Un mariage américain, Tayari Jones

Traduit de l’anglais par Karine Lalechère. « Malgré tout, quand on parle de chez soi, on ne pense pas à l’endroit où on a atterri. On pense à l’endroit d’où on a décollé. On ne choisit pas plus d’où on vient qu’on ne choisit sa famille. Au poker, on reçoit cinq cartes. Il y en a […]

Eat, pray, love, Elisabeth Gilbert

« Deep grief sometimes is almost like a specific location, a coordinate on a map of time. When you are standing in that forest of sorrow, you cannot imagine that you could ever find your way to a better place. But if someone can assure you that they themselves have stood in that same place, and […]

La poésie de Jim Harrison

Un #lundipoésie américain avec Jim Harrison, un auteur dont j’ai beaucoup aimé les romans et la légende personnelle mais dont j’ai découvert la poésie très tardivement…Des textes d’inspiration zen mais toujours avec le franc parler terrien de l’ecrivain américain. Je partage avec vous le poème 42 du recueil L’éclipse de lune à Davenport dans cette belle édition […]

La séquestrée, Charlotte Perkins Gilman.

Traduit de l’anglais par Diane de Margerie. « Si un médecin de haut niveau, votre propre mari qui plus est, se porte garant auprès des amis et des membres de la famille que vous n’avez rien – tout juste une simple dépression passagère, un léger penchant à l’hystérie – que peut-on faire ?«  Une jeune accouchée […]

A widow’s story, Joyce Carol Oates.

« For the widow inhabits a tale not of her own telling.”   JCO aura vécu plus de 40 ans auprès de son mari. Une vie commune fondée sur des centres d’intérêt partagés, de grandes discussions, des amitiés mêlées et les gestes domestiques du quotidiens.  Lorsqu’il meurt soudainement à 77 ans d’une complication liée à une hospitalisation, l’auteure est éperdue de peine et perd […]

L’apprenti assassin (L’assassin royal 1), Robin Hobb.

// EN VACANCES // Traduit de l’anglais par A. Mousnier-Lempré. « Est-il dans la nature du monde que toute chose aspire à un rythme, et dans ce rythme à une sorte de paix ? C’est en tout cas ce qu’il m’a toujours semblé. Tous les événements, aussi cataclysmiques ou bizarres soient-ils, se diluent au bout de […]

La physique des catastrophes, Marisha Pessl.

// EN VACANCES // Traduit de l’anglais par Lætitia Devaux. « Mais surtout, surtout ma chérie, n’essaie jamais de modifier la structure narrative d’une histoire autre que la tienne, ce que tu seras sans doute tentée de faire, à l’école ou dans la vie, à la vue de ces pauvres hères qui prennent bêtement des tangentes […]

La loterie et autres contes noirs, Shirley Jackson / Miles Hyman.

Traduit de l’anglais par Fabienne Duvigneau. « Le matin du 27 juin était clair et radieux, annonçant la chaleur d’une journée de plein été ; les fleurs s’épanouissaient à profusion et l’herbe était d’un vert luxuriant. La population commença à se rassembler sur la place, entre le bureau de poste et la banque, aux environs de […]

La chute des princes, Robert Goodrick

Traduit de l’américain par Marie de Prémonville.  « Quand vous craquez une allumette, la première nanoseconde elle s’enflamme avec une puissance qu’elle ne retrouvera jamais. Un éclat instantané, fulgurant. L’incandescence originelle. En 1980, j’ai été l’allumette. Cette année-là, je me suis embrasé pour n’être plus qu’une flamme aveuglante. »  Dans le New-York des années 80 les golden boys – […]

L’esclave libre, Robert Penn Warren.

Traduit de l’américain par JC Chauffeteau et G Vivier. « Avant ce moment, qui donc avais-je été, moi, Amantha Starr ? J’avais été définie par le monde qui m’entourait – par les grands arbres et l’âtre rougeoyant de Starrwood, par les classes nues et les cantiques d’Oberlin, par les visages amicaux et pleins de sollicitude qui […]

Mudwoman, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’américain par Claude Seban. « Il fallut qu’elle fut retrouvée pour qu’on se rende compte qu’elle avait disparu. Des dizaines d’années plus tard, elle soumettrait ce casse-tête à un colloque de philosophie. Si les mots cessent d’exister, leur sens cesse-t-il d’exister lui aussi ?«  Une jeune enfant est abandonnée dans la vase par sa mère […]

Viens voir dans l’Ouest, Maxim Loskutoff

Traduit de l’américain par Charles Recoursé..« Je me suis demandé si mes parents avaient déjà connu des journées comme celle-ci, quand j’avais l’âge de Gigi. Si tout le monde connaissait des journées comme celle-ci. Marcher trop longtemps, aimer trop fort. Si les blessures finissaient par se refermer, ou s’il fallait vivre avec les cicatrices, parfois cachées, […]

La poésie de Walt Whitman.

Un #lundipoésie éternel avec les textes de Walt Whitman et plus particulièrement son recueil « Leaves of grass » et le poème chéri « Song of myself »..Une poésie séminale dont les effets persistent durablement et dont la force et la sensualité m’émeuvent à chaque fois.Et un au revoir flamboyant au #juindesfiertés qui s’est achevé hier….« I exist as I am, that is enough,If […]

Danses de guerre, Sherman Alexie.

Traduit de l’anglais par Michel Lederer. « J’ai pensé à la vie de mon père : il avait six ans quand son propre père a été tué à la Seconde Guerre mondiale. Puis sa mère, atteinte de tuberculose, est morte quelques mois plus tard. A six ans, mon père était vidé, détruit. Sous maints aspects, il n’a […]

Surtout rester éveillé, Dan Chaon.

Traduit de l’anglais par Hélène Fournier.  « Ce genre de choses va peut-être s’accumuler de plus en plus, me dis-je. De plus en plus, il y aura des choses que je ne pourrai jamais expliquer à personne. De plus en plus, je me retrouverai perdu sur un parking à quatre heures du matin, en train de […]

Folles nuits, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’anglais par Claude Seban.  « Il pensait parfois qu’il s’était réveillé dans le corps de son vieux père, qu’il avait méprisé dans son enfance. Il est terrible de se réveiller dans le corps de son vieux père que l’on a méprisé dans son enfance. Une blague très cruelle mais néanmoins très appropriée. »  On continue avec […]

L’adjointe infernale, Amy Stewart.

Traduit de l’anglais par Elisabeth Kern.  « Je me demande pourquoi on s’acharne à engager des hommes comme adjoints, puisque les dames sont maintenant capables de courir après les détenus et de les arrêter sans l’aide de personne ! conclut-il en riant. »  Constance Knopp est l’adjointe du shériff du New Jersey… ce qui en 1916 est soit une incongruité – […]

Les chutes, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’anglais par Claude Seban.  « Il comprenait le charme primitif, maléfique, des Chutes: il commençait à éprouver de nouveau l’attirance sinistre qu’il avait ressentie des années auparavant, à l’adolescence, lorsque ses émotions étaient plus brutes, plus proches de la surface. Cette impression de dissolution, de perte, de panique, très voisine de ce que l’on ressent […]

Celui qui va vers elle ne revient pas, Shulem Deen.

Traduit de l’anglais par Karine Reignier-Guerre.  « Pour être un bon élève hassidique, puis devenir un bon fidèle hassidique, les jeunes garçons devaient prêter la plus grande attention aux questions posées par les rabbins et taire toutes celles qui leur venaient à l’esprit. » L’auteur, juif hassidique de la communauté skver connue pour ses coutumes extrêmes, témoigne de […]

Petite soeur mon Amour, l’histoire intime de Skyper Rampike, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’américain par Claude Seban.  « Quel mystère ! A l’âge de huit ans, Skyler put constater l’illogisme suprême du monde adulte : sa petite sœur avait le pouvoir de conférer l’ »exceptionnalité » à ceux, inconnus compris, qui gravitaient dans son orbite, alors qu’elle-même était timide, doutait d’elle et craignait de tomber sur la glace, comme tous les patineurs. Si […]

L’homme de Kiev, Bernard Malamud.

Traduit de l’anglais par Solange et Georges de Lalène.  « Son sort lui donnait la nausée. A peine échappé de la zone de résidence, il avait été pris au piège et jeté en prison. Depuis sa naissance, un cheval noir l’avait poursuivi : cauchemar juif. Qu’était un Juif sinon une perpétuelle malédiction ? Les Juifs, il en […]

Le cinquième enfant, Doris Lessing.

Traduit de l’anglais par Marianne Veron.  « Harriet et David partageaient cet instant avec eux, communiquaient avec eux par l’imagination et la mémoire, du fond de leur propre enfance : ils se voyaient clairement, deux adultes assis là, domptés, domestiqués, pitoyables même dans leur éloignement de la sauvagerie et de la liberté. »  Un jeune couple désireux […]

Les poèmes de Richard Brautigan

De la poésie douce et folle avec Richard Brautigan (et en édition bilingue, traduit de l’anglais par Frédéric Lesaygues et Nicolas Richard) Il m’a été extrêmement difficile de choisir quel poème partager avec vous tant j’aime ces textes.  En voici donc deux qui m’accompagnent particulièrement : The Harbor et Passing to where ?  « Torn apart by the storms of love and put […]

Little fires everywhere, Celeste Ng.

“To a parent, your child wasn’t just a person: your child was a place, a kind of Narnia, a vast eternal place where the present you were living and the past you remembered and the future you longed for all at the same time. You could see it every time you looked at her: layered in her face was the baby she’d been and the child she’d become and the adult she would grow up to be, and you saw them all simultaneously, like a 3-D image. It made your head spin. It was a place you could take refuge, if you knew how to get in. And each time you left it, each time your child passed out of your sight, you feared you might never be able to return to that place again.”   Dans une banlieue aisée de Cleveland où tout est programmé pour que chacun vive une vie équilibrée, maîtrisée et donc potentiellement […]

Les poèmes de Laura Kasischke.

Je vous emmène découvrir les textes de Laura Kasischke dont vous connaissez sans doute déjà les romans.  Le recueil « Mariées rebelles » (Wild brides) rassemble des poèmes autour de personnages féminins, leurs émotions, leur force, leur quotidien où se niche parfois une violence subtile…  J’aime énormément ces textes très évocateurs et, par chance, ils sont disponibles dans une […]

Et devant moi le monde, Joyce Maynard.

Traduit de l’américain par Pascale Haas.  « Personnellement, j’en suis venue à penser que c’est dans l’auto-révélation que réside ma meilleure protection. Ce qui m’est insupportable,  c’est la honte – j’en ai ressentie si souvent dans ma vie-, pas le fait de m’exposer. Ce qui m’effraie, ce sont les choses dont on ne parle pas. Si […]

Le Maître du Haut Château, Philip K. Dick.

Traduit de l’américain par Michelle Charrier. « Nous ne sommes tous que des insectes. Rampant vers l’horrible ou le divin, ne croyez-vous pas ? » Dans un monde différent où l’Allemagne nazie et le Japon ont gagné la Seconde Guerre Mondiale, les destins de plusieurs personnages s’entremêlent autour de luttes politiques complexes. Faussaires fabriquant des objets « typiques […]

Un homme, Philip Roth.

Traduit de l’américain par Josée Kamoun. « Oh, quelle ivresse ! l’odeur de l’eau salée, la brûlure du soleil ! La lumière du jour, la lumière qui pénétrait partout, jour après jour d’été, la lumière du jour, brasillant sur la mer vivante, trésor optique si vaste, d’une valeur si astronomique qu’il croyait voir sous la loupe […]

The Assistant, Bernard Malamud.

« He labored long hours, was the soul of honesty – he could not escape his honesty, it was bedrock; to cheat would cause an explosion in him, yet he trusted cheaters – coveted nobody’s nothing and always got poorer. » Un roman étonnant qui relate la vie dramatique de Morris Bober, épicier juif de Brooklyn dans […]

Les poèmes de Galway Kinnell

Pour ce #lundipoesie de retour au travail, je vous propose de découvrir un recueil du poète américain Galway Kinnell.« The books of nightmares » est une référence, un texte à lire et relire, sorte de long poème élégiaque écrit pendant la guerre du Vietnam discutant de façon entremêlée de la vie et de la mort. Entre considérations mystiques, noirceur […]

This perfect day, Ira Levin.

« Being happy or unhappy – is that really the most important thing? Knowing the truth would be a different kind of happiness – a more satisfying kind, I think, even if it turned out to be a sad kind.«  Dans un futur technologique post humain, Uni supervise la Famille et en assure le bon fonctionnement. […]

Ubik, Philip K Dick.

Traduit de l’américain par Alain Doremieux. « Sautez dans l’urinoir pour y chercher de l’or. Je suis vivant et vous êtes morts.«  Dans un futur ultra capitaliste (situé en 1992) où tout se monnaye (y compris le fait d’ouvrir ou fermer une porte), Joe Chip est expert en traque de télépathes. Il travaille pour l’entreprise Runciter […]

Le jour du patchwork, Whitney Otto.

Traduit de l’américain par Béatrice Vierne. « Les gens sont déroutés par les femmes qui ne sont ni exceptionnelles ni mariées; ils ont l’air de penser que l’on doit être l’une ou l’autre. » Entre recommandations avisées pour réaliser un quilt de qualité et considérations sur l’amour et le mariage, le roman déroule une conversations entre femmes […]

L’avortement, une histoire romanesque en 1966, Richard Brautigan.

Traduit de l’Américain par Georges Renard. « Il y avait aussi quelque chose d’étrange dans son aspect, quelque chose que je ne savais pas trop comment exprimer parce que son visage était comme un labyrinthe parfait qui, pour l’instant, me détournait de quelque chose.«  Le héros de ce livre est un bibliothécaire d’un genre particulier : […]

Le Mars Club, Rachel Kushner.

Traduit de l’américain par Sylvie Schneiter. « Ce type dans l’abribus de Laguna Honda qui voulait du Valium, en fait c’était son optimisme excessif qui m’avait inquiétée, son insistance à écrire son numéro de téléphone sur un mur avec le talon de sa chaussure. Il avait tellement besoin de sa drogue qu’il était prêt à dealer […]

Attachement féroce, Vivian Gornick.

Traduit de l’américain par Laetitia Devaux. « J’avais dix-sept ans, elle cinquante. Je n’étais pas encore une belligérante aguerrie, juste une adversaire respectable, tandis qu’elle était au summum de son art. Les lignes de front étaient bien tracées, et ni l’une ni l’autre ne se dérobaient au combat. On se jetait systématiquement sur l’appât de l’autre. […]

Dans les angles morts, Elisabeth Brundage.

Traduit de l’américain par Cécile Arnaud. Une fois n’est pas coutume je partage la citation d’Herman Melville mise en exergue au début du roman :« Sous ces étoiles, il y a tout un monde de monstres évoluant en silence«  Un texte complexe, noir et glaçant qui plonge au coeur de la solitude féminine. En prenant comme […]

The hate u give, Angie Thomas.

Traduit par Nathalie Bru.  » – Tu crois que les flics ont vraiment envie que Khalil obtienne justice? je lui demande.Tap, tap, tap…. La vérité jette une ombre sur la cuisine : les gens comme nous dans des situations comme ça deviennent des hashtags mais obtiennent rarement justice. Et pourtant, je crois qu’on attend tous […]

Bénis soient les enfants et les bêtes, Glendon Swarthout.

Traduit de l’américain par Gisèle Bernier. « Nous naissons les mains souillées du sang des bisons. Dans notre préhistoire à tous apparaît la présence atavique de la bête. Elle broute les plaines de notre inconscient, elle piétine notre repos, et dans nos rêves nous crions notre damnation. Nous savons ce que nous avons fait, nous qui […]

Le coeur battant de nos mères, Brit Bennett.

Traduit de l’américain par Jean Esch. « Voilà ce que serait sa vie désormais : accomplir les choses que sa mère n’avait pas faites. Elle ne s’en glorifiait jamais, contrairement à ses amis, très fiers d’être les premiers dans leur famille à aller à l’université ou à décrocher un stage prestigieux. Comment pourrait-elle être fière de […]

Les arpenteurs, Kim Zupan.

Traduit de l’américain par Laura Derajinski. « Assis dans la maison par ces journées changeantes de printemps au milieu des affaires de sa femme, son parfum s’accrochant encore comme un souffle au lit et aux placards, il se rendit compte avec horreur que la compagnie du vieil homme lui manquait.«  Chaque nuit, Val Millimaki – jeune […]

Corrosion, Jon Bassoff.

Traduit de l’américain par Anatole Pons. « Et il y avait des moments de bonheur, des moments où je me persuadais que tout allait bien se passer, mais ces moments s’effaçaient comme des larmes dans l’obscurité, et le malheur s’infiltrait par une fissure dans la fenêtre, et il était assis confortablement dans un coin de la […]

Fay, Larry Brown.

Traduit de l’américain par Daniel Lemoine. « Il pensait qu’une prière est une prière, où qu’on la fasse, même si c’était dans un bar. » Après Joe du même auteur, on suit les tribulations de Fay, la grande soeur, qui cherche également à échapper à la misère familiale.Ici ce sont les rencontres, avec des hommes, qui deviennent […]

Homesman, Glendon Swarthout.

Traduit de l’américain par Laura Derajinski. « Il se demanda s’il existait une façon de mesurer la solitude.«  Dans le grand Ouest américain, au milieu du 19eme siècle, les hivers sont si terribles et l’isolement tellement total que certaines femmes en deviennent folles. Et sur ces terres tout juste colonisées, il n’y a pas d’asile pour […]