Where the crawdads sing, Delia Owens.

« She knew the years of isolation had altered her behavior until she was different from others, but it wasn’t her fault she’d been alone. Most of what she knew, she’d learned from the wild. Nature had nurtured, tutored, and protected her when no one else would.« 

Dans les marais de Caroline du Nord vivent une multitude d’animaux et de plantes. Cet écosystème luxuriant et sublime abrite également une enfant abandonnée par sa famille, qui va survivre seule nourrissant les rumeurs et moqueries sur « la fille des marais ». Le roman raconte son histoire, sa passion pour son environnement, son cœur brisé par les abandons et trahisons successives, et sa force impressionnante.

Avec une idée pareille, bien sûr j’ai plongé avec appétit dans ce roman! Mais… il y a un mais. Quelle déception !
A part les descriptions du marais qui sont magnifiques le reste est d’une mièvrerie qui m’a fait grincer des dents. J’ai d’abord pouffé un peu lorsque les premiers sentiments amoureux sont évoqués en me disant que ça faisait vraiment roman de gare à l’américaine mais au fur et à mesure j’ai été dépitée par la faiblesse des descriptions psychologiques.
Les dernières pages conçues comme une révélation ne m’ont pas surprises et m’ont semblées bâclées à l’image du portrait du personnage principal.

Bref, je ne vous conseille carrément pas cette lecture. 😕