Willard et ses trophées de bowling, Richard Brautigan.

Traduit de l’anglais par Robert Pépin.

« Puis il s’absorba dans la contemplation du héros qui, sur la couverture de l’illustré, avait l’air aussi ténébreux qu’un petit beurre rance.« 

Un couple explore une nouvelle version de sa sexualité (avec une tendance sado-maso) suite à des verrues génitales, leurs voisins du dessus vont voir une rétrospective Greta Garbo au cinéma et abritent dans une pièce de leur appartement une sculpture d’oiseau en papier mâché ainsi que des trophées de bowling volés. Il y a aussi trois frères, américains modèles transformés en hors la loi par la perte de leurs trophées de bowling, ils attendent dans une chambre d’hôtel un coup de téléphone qui leur dira où ceux-ci sont planqués.

Il ne sert à rien d’essayer de trouver du sens à un roman de Richard Brautigan, il faut juste accepter de plonger dans la bizarrerie et se laisser porter par l’humour et l’imagination de ce farfelu délicieux.

Cela n’a pas trop marché pour moi ce coup-ci avec ce bouquin lu dans le cadre du merveilleux bookclub d’@palir_au_soleil mais c’est le jeu et mon cœur est dans tous les cas acquis à Brauti dont je vous conseille instamment la poésie et les romans « Un privé à Babylone » et « L’Avortement ».