Le silence de la Cité, Elisabeth Vonarburg.
Traduit de l’anglais par ?
Editions Mnemos
« Là est peut-être la révélation, en définitive : apprendre qu’on n’en a jamais fini de s’arracher à ses illusions, jamais fini de se surprendre à se mentir à soi-même, à se manipuler. Jamais fini de se mettre au monde ?«
Mon résumé :
Dans le monde d’après le Déclin, quelques humains se sont retranchés dans le silence de la Cité. Celle-ci est souterraine, entièrement automatisée et pilotée par une intelligence artificielle. C’est là que nait Elisa, fruit des recherches génétiques entreprises par Paul en croisant des ovules et spermatozoïdes aux capacités particulières. Elisa dispose d’une empathie poussée à l’extrême. Elle devine les sentiments de ceux qui l’entourent, peut guérir quasiment instantanément ses blessures en se régénérant et a même la capacité de changer son genre. Elle vit entourée de machines d’apparence humaine et s’interroge sur le sens de la vie.
Lorsqu’elle découvre qu’en dehors de la Cité des êtres humains survivent péniblement sans technologie aucune et qu’il ne nait majoritairement que des filles que l’on réduit en esclavage elle va imaginer un plan pour les secourir et rééquilibrer le monde…
J’ai adoré le roman « Chroniques du Pays des mères » alors quand j’ai vu que ce livre était proposé lors d’une #massecritique j’ai foncé 😊 Merci @babelio_ !
Mon avis :
Ce roman ne m’a pourtant pas emportée : il se lit facilement, il y a de l’action, beaucoup de questionnements mais le texte m’a semblé froid. Par contre, il apporte beaucoup de profondeur et de perspective aux Chroniques du Pays des Mères dont il éclaire les mythes et les récits fondamentaux. Les questions de la mémoire et de l’identité, la recherche d’un équilibre femme-homme ou celle d’une révolution des femmes, la puissance de l’empathie sont des thèmes très présents qui nourrissent la réflexion.
Donc, en conclusion : lisez Chroniques du Pays des Mères ! Et, si vous aimez autant que moi, lisez Le silence de la Cité pour faire durer le délice 😉