Sélection de dystopies

Sélection de dystopies

Je suis toujours partante pour les voyages de @riendetelque et je rembarque avec plaisir pour #octobrejevoyageenimaginaire en vous proposant des dystopies. Une dystopie raconte une société imaginaire néfaste pour ses habitants, un monde où les libertés sont restreintes voire inexistantes et où la violence (physique ou psychologique) est présente. Que ce soit un moyen de réfléchir à des peurs universelles ou un moyen d’alerter sur des dangers futurs, j’adore ce genre ! 

Je vous propose de découvrir 

  • Station Eleven, Emily St John Mandel. Traduit par Gérard de Cherges. Après la propagation d’une grippe mortelle, 99% des humains sur le globe meurent. Parmi les survivants, une troupe de musiciens et de comédiens persistent à penser que l’art est salvateur. 
  • Nox, Yves Grevet. Après une catastrophe écologique, le monde est coupé en deux. En bas, on vit dans le noir dans la crainte de la milice. En haut, on profite de la vie. On suit trois adolescents sur le point de devoir choisir leur camps. 
  • Moon of the crusted snow, Waubgeshig Rice. (Neige des lunes brisées @memoiredencrier traduit par Yara El-Gadbhan) Au Canada, une communauté anishinaabe se retrouve un jour d’hiver sans courant électrique ni moyen de communication. A l’arrivée de visiteurs, elle comprend que le pays entier est touché et que le courant ne sera pas rétabli… 
  • This perfect day, Ira Levin. (Un bonheur insoutenable traduit par Sébastien Guillot) Dans un futur technologique, Uni supervise la Famille et en assure le bon fonctionnement. Contrôle génétique, régulation des relations sexuelles et des naissances, gestion des métiers  : Uni s’occupe de tout.  
  • L’oiseau moqueur, Walter Tevis. Traduit par Michel Lederer . Dans un monde piloté par des robots, les humains ont peu à peu été « déchargés » de leurs responsabilités et de leurs émotions. Ils s’oublient à coup de « sopor » anesthésiants. Mais un homme apprend secrètement lire… 
  • La constellation du Chien, Peter Heller. Traduit par Céline Leroy. Après la grande grippe qui a décimé la population américaine, deux hommes survivent au cœur du Colorado ou la nature a repris ses droits. Les rapports humains sont risqués mais le besoin de contact viscéral. 

Vous l’aurez compris, je suis fana de dystopies (vous pouvez aussi lire « Nous autres » d’Evgueni Zamiatine, « Le passeur » de Lois Lowry, « De visu » de Jim Crace, « La servante écarlate » de Margaret Atwood… et je me retiens pour ne pas continuer). Si vous en connaissez une que vous avez beaucoup aimée je suis preneuse de vos conseils !!!