Étiquette : littérature italienne

Les villes invisibles, Italo Calvino.

// EN VACANCES // Traduit de l’italien par Jean Thibaudeau. « Je compris que je devais me libérer des images qui jusqu’ici avaient annoncé les choses que je cherchais : seulement alors je réussirais à comprendre le langage d’Ipazie.À présent il suffit que j’entende le hennissement des chevaux et le claquement des fouets pour que me […]

Ailleurs, Dario Franceschini.

Traduit de l’italien par Chantal Moiroud..« Croyez-moi, poursuivit-il, l’endroit où on meurt est beaucoup plus important que celui où on naît. C’est stupide de traîner toute sa vie durant, sur nos papiers, dans notre biographie, comme signe distinctif, et jusque sur nos pierres tombales, le lieu où nous sommes nés. Tout le monde s’en moque ! […]

Le garçon sauvage, Paolo Cognetti.

Traduit de l’italien par Anita Rochedy. « Si une maison a pour vocation d’être habitée, peut-être éprouvait-elle une joie tout à elle de voir à nouveau quelqu’un aller et venir avec du bois, faire du feu dans la cheminée, allumer le poêle, se laver les mains dans la cuisine. Ainsi, cette eau de neige et de […]

L’art de la joie, Goliarda Sapienza.

Traduit de l’italien par Nathalie Castagne. « Il est temps de se remuer, de lutter de tous ses muscles et de toutes ses pensées dans cette partie d’échecs avec la Certa qui attend. Et chaque année volée, gagnée, chaque heure arrachée à l’échiquier du temps, devient éternelle dans cette partie finale. Réfléchis, Modesta, peut-être que vieillir […]

Les certitudes du doute, Goliarda Sapienza.

« Toutes les fois que je me suis trouvée dehors à l’aube, à épier le sommeil de la ville, j’ai eu l’impression que, plus que se reposer, ces pauvres êtres assiégés s’obligeaient à fermer les yeux pour rassembler comme ils le peuvent le minimum de forces voulues pour être en état, le lendemain matin, de reprendre […]

L’université de Rebibbia, Goliarda Sapienza.

« Je n’ai pas faim, et en m’appuyant au montant de la porte je décide d’entrer dans ma cage le plus tard possible : c’est une règle générale, dans la vie, quand on tombe dans la misère, il serait plus intelligent de ne pas accepter les invitations de personnes riches… Sur le moment on dirait un […]

Le fil d’une vie, Goliarda Sapienza.

« L’un des premiers mensonges, sur lesquels j’ai buté en tombant du chou fut de croire que les sept personnes, garçons et filles, qui dormaient, s’agitaient, mangeaient, baillaient sous notre toit, étaient tous mes frères et soeurs ; que tout le monde m’aimait beaucoup; que mon père etait sicilien et ma mère lombarde.«  Ce livre rassemble […]

L’amant sans domicile fixe, Fruttero et Lucentini.

Mon #livredéterminant du dimanche : L’amant sans domicile fixe, Fruttero et Lucentini. « Même si, il est honnête de le dire, je ne pensais pas même fugacement à Mr Silvera, et la chose me semble invraisemblable, impardonnable, maintenant que, de ces heures sans histoire (sans moi!), je voudrais tout savoir, fragment par fragment, instant après instant.«  La rencontre […]