Catégorie : Lectures

Oracle : Créer

Nouvelle carte de cet oracle #puiserdansleslivres avec le maître-mot Créer! Créer comme impulser, produire une étincelle, vitaliser, donner de l’élan, entraîner…  Certains livres sont de vrais moteurs qui allument ou nourrissent notre feu créateur, nous font faire des sauts de côté et gambader dans des champs qu’on croyait trop lointains. Certains livre nous donnent une […]

Medicine River, Thomas King.

Traduit de l’anglais par Hughes Leroy. « Mais tous ces gens là-bas, en Allemagne, au Japon, en France, même à Ottawa, ils n’ont pas envie d’entendre ces histoires-là. Ils veulent les histoires des Indiens d’autrefois. Moi, j’ai de très bonnes histoires sur le monde d’aujourd’hui, des histoires très amusantes, mais eux, ils me disent : non, […]

Zarbie les yeux verts, Joyce Carol Oates.

Traduit de l’anglais par Diane Ménard.  « Plus tard j’y repenserai comme à un passage. C’est peut-être ce que faisait ma mère aussi. Passer. D’un territoire connu à un territoire inconnu. D’un endroit où les gens vous connaissent à un endroit où les gens pensent seulement vous connaître. Comme si l’on traversait à la nage un […]

Vigile, Hyam Zaytoun.

 » – Si tu reviens, mon amour, qu´est-ce qui en toi aura changé ? Et si je me prépare au pire, parce qu’on me l’a demandé, parce que c’est toujours comme cela que je fais, depuis toute petite, et sans pouvoir faire mieux, je sens, en même temps, tellement présent cet entêtement fou, cette énergie d’amour et de […]

La poésie comme mode d’emploi du monde, Pascale Seys.

« Quelqu’un te donne un livre  il est écrit dessus  voici le mode d’emploi du monde  tu ouvres le livre  il y a un poème  le poème est donc le mode d’emploi qui te permet d’habiter les sombres temps d’aujourd’hui  le poème qui pulvérise le langage  le poème qui travaille la chair du monde  le poème […]

Retour à Birkenau, Ginette Kolinka avec Marion Ruggieri.

« La dernière fois que je suis retournée à Birkenau, c’était au printemps. Les champs se couvraient de fleurs, l’herbe était verte, le ciel limpide, on pouvait entendre les oiseaux chanter C’était beau. Comment puis-je employer un mot pareil ? Et pourtant, je l’ai dit ce mot, je l’ai pensé : « C’est beau ». »  Le court témoignage […]

La chambre claire, Roland Barthes.

Pour ce #jeudiphotographie, retour vers un texte fondateur : La chambre claire, note sur la photographie de Roland Barthes. Un texte essentiel que Barthes écrit peu de temps après la mort de sa mère et qui interroge ce qui différencie la photographie des autres moyens de représentation. De façon à la fois très réfléchie et très […]

Vango T1, Timothée de Fombelle.

« Avant tout il fallait voir le monde. Il sentit que c’était cette rapidité qui faisait la force de cette rencontre. Des vies qui se touchent plus fort quand elles se bousculent, parce qu’elles passent avec élan. » Tout jeune homme sur le point d’être ordonné prêtre, Vango est accusé de meurtre. Il prend la fuite pour […]

Moby Dick, Herman Melville.

Traduit de l’anglais par Armel Guerne.  « Mieux vaut, par conséquent, ne pas trop s’étonner de la conduite extraordinaire de ces cachalots affolés devant nous, car il n’est de folie chez aucun animal sur cette terre que ne surpasse infiniment la démence des hommes. »  Avant d’en dire plus sur mes impressions, il faut que je vous donne […]

La poésie de Langston Hughes

Pour ce #lundipoésie je reviens aux poèmes de Langston Hughes dont je vous avais déjà parlé il y a quelques temps. J’ai choisi de vous présenter le poème « Harlem » extrait du recueil « A dream deferred » que j’aime énormément.Je n’ai pas l’impression qu’il soit traduit en français ce qui est à la fois incompréhensible et bien dommage d’ailleurs… […]

Je t’aimerai toujours, R Munsch et Camille Jourdy

Je fais le #jeudiphotographie buissonnier aujourd’hui pour vous parler d’un livre tout en délicatesse et en profondeur : Je t’aimerai toujours de Robert Munsch illustré par Camille Jourdy publié aux #editionsdeséléphants . Déjà, qu’on se le dise, je suis toujours béate devant la douceur et la justesse des dessins de @camillejourdy .Je ne connaissais pas le texte de Robert Munsch qui […]

L’amas ardent, Yamen Manai.

« Le mois d’octobre, à la fin duquel se tiendraient les premières élections nationales véritablement démocratiques, ne se contenta pas de faire fleurir le romarin dont raffolent les butineuses. Il cachait dans les plis de son manteau d’automne de drôles d’oiseaux qui constituaient un nouveau genre de caravane.«  Dans le village de Nawa, loin des villes […]

Dans la mansarde, Marlen Hausofer.

Traduit de l’allemand par Miguel Couffon. « Mais après tant d’années passées à chasser ce que je connaissais de plus désagréable, c’est-à-dire le souvenir de cette époque révolue, je ne pouvais plus maintenant me permettre de perdre la moindre minute. Je montai dans la mansarde. Sans jeter un regard sur les crayons et les pinceaux tentateurs, […]

La poésie de René Depestre

Un #lundipoésie haïtien avec le grand poète René Depestre.Activiste politique, essayiste, professeur, exilé, soutien de Cuba puis déçu du régime, ami proche d’Aimé Césaire le poète est un militant dans ses actes comme dans ses textes. Je vous partage aujourd’hui le poème « Les armes de mon sang », extrait du recueil Minerai noir, une anthologie personnelle publié @editionspoints. « Ils […]

Oracle : Rayonner

Bon, même si je pense que j’en ai perdu pas mal avec mes élucubrations samedi dernier, je retente le coup et je vous présente la deuxième carte de mon oracle #puiserdansleslivres.  Le maître-mot est donc cette fois-ci « rayonner ». Rayonner avec l’idée de chaleur, de don, de liens, de circulation d’énergie positive.  Les livres ont cette force […]

Les trois lumières, Claire Keegan.

Traduit de l’anglais par Jacqueline Odin. « Ses mains ressemblent aux mains de ma mère mais il y a autre chose en elles, une chose que je n’ai jamais sentie avant et pour laquelle je n’ai pas de nom. Les mots me manquent terriblement mais c’est un nouvel endroit, et des mots nouveaux sont nécessaires. «  […]

Strangers and cousins, Leah Hager Cohen.

« Every healthy person hungers. To know things for himself. Form his own questions, test his own ideas. Funny how a person’s own family is often the first to punish him for that. » Quatre jours avant le mariage de leur fille aînée avec sa compagne, les Blumenthal se préparent à accueillir la cérémonie dans leur maison. […]

Les chemins de la haine, Eva Dolan.

Traduit de l’anglais par Lise Garond. « Zigic remarqua quelques hommes en costume parmi les habitués, des anglais sans doute, qui s’arrêtaient un instant boire un verre et se faire tailler une pipe avant de rentrer à la maison. Mais dans le brouhaha des conversations dominait un mélange de polonais, de lituanien et de letton, et […]

Yannis Ritsos

Pour ce #lundipoésie je reviens au beau recueil bilingue de Yannis Ritsos publié aux #editionsletempsdescerises : « Tard, bien tard dans la nuit »J’ai envie de vous faire connaître le poème Le Révolté écrit en juillet 1987. « Des gens, soi-disant désintéressés, cherchaient à le protéger (Protégés eux-mêmes par son nom).Ne fais pas ci,Ne fais pas ça – lui disaient-ils ; ne […]

Mr Gwyn, Alessandro Barrico.

Traduit de l’italien par Lise Caillat. « Il n’avait jamais imaginé qu’un portrait puisse être une manière de reconduire quelqu’un chez lui, justement, il avait toujours cru que c’était le contraire, on faisait des portraits pour afficher une fausse identité, et la rendre comme vraie, évidemment. Qui accepterait de payer pour se faire démasquer par un […]

Les poèmes d’Andrée Chedid

Pour ce #lundipoésie je reviens à Andrée Chedid dont j’ai à nouveau acheté un recueil @librairie_la_flibuste 😊 J’y ai retrouvé un poème que j’aimais énormément et qui me touche encore plus maintenant que j’ai une petite fille.Il s’agit du poème Brève Invitée que l’auteure dédie à sa fille dans le recueil « Seul, le visage » publié en 1960. « Ma lande […]

Un petit carnet rouge, Sofia Lundberg.

Traduit du suédois par Caroline Berg. « Assez est le mot que je veux te donner pour t’accompagner dans ton voyage, a-t-elle murmuré. Assez de soleil pour illuminer tes jours, assez de pluie pour apprécier le soleil, assez de joie pour nourrir ton âme, assez de peines pour pouvoir profiter des petits plaisirs et assez de […]

La fracture, Nina Allan.

Traduit de l’anglais par Bernard Sigaud. « Selena, tu te souviens des mondes qu’on se fabriquait quand on était petites ? J’étais heureuse, alors, je me sentais chez moi dans le monde comme ça ne m’est jamais plus arrivé. Peut-être que c’était mon malaise vis-à-vis du monde qui m’a fait perdre la place que j’y occupais.«  […]

Soucougnant, David Chariandy.

Traduit de l’anglais par Christine Raguet. « Il y a longtemps qu’elle a commencé à oublier. Au début, avec des choses de tous les jours. Les listes de courses et les recettes, la monnaie pour le bus et les livrets d’épargne, les stylos pour oter toutes les tâches ménagères qui s’arrangent toujours pour disparaître. Seulement ensuite […]

La constellation du chien, Peter Heller.

Traduit de l’américain par Céline Leroy. « Je veux être deux personnes en même temps. Une prend la fuite.«  Après la grande grippe qui a décimé la quasi-totalité de la population américaine, deux hommes survivent au cœur du Colorado. Ils sont très différents. L’un est un homme d’action tendance militaire survivaliste; il se charge de défendre […]

Les poèmes de Mary Oliver

Un #lundipoésie avec une poétesse américaine renommée : Mary Oliver. J’ai un rapport ambivalent avec cette auteure dont la poésie m’émerveille autant qu’elle m’agace. Sa capacité à observer la nature en détail, à décrire l’instant fugace est saisissante et me touche beaucoup. Son rapport presque toujours « moral » avec ce qu’elle observe m’exaspère au bout d’un moment.De la […]

Capricieuse, Béatrice Fontanel et Lucile Placin

Une toute toute petite fille en colère se retrouve perdue au cœur de la forêt. Une tortue, alertée par ses cris perçants, lui vient gentiment en aide et l’embarque pour une découverte à pas lent de son environnement… Ce livre est un émerveillement ! La forêt se révèle dans toute sa beauté et ses mystères […]

Ça fait longtemps qu’on s’est jamais connu, Pierre Terzian.

« Encore enveloppées de rêves, les têtes se dressent. Lentement. Les consciences fragiles. Même les pires garnements sont comme tombés du ciel. Tout échevelés. Assis sur leur matelas. Inoffensifs. Certains viennent directement vers moi, pour un câlin.Juste avant le dodo, je leur criais dessus dessus. Les larmes ruisselaient. On efface tout. On cicatrise. On se paie […]

Population 48, Adam Sternbergh.

Traduit de l’anglais par Charles Bonnot. « C’est déjà assez difficile de vivre avec ce que vous avez fait, c’est incommensurablement plus dur de vivre en sachant que vous avez fait quelque chose, sans savoir ce que c’était exactement.«  Dans une petite ville isolée du fin fond du Texas se retrouvent des criminels ou des témoins […]

La poésie de Madeleine Riffaud

En ce #lundipoésie particulier où le déconfinement nous enivre autant qu’il nous angoisse, je vous propose un poème militant pour des lendemains qui chantent.Il est écrit en 1946 par Madeleine Riffaud, poétesse de 21 ans au passé de résistante et d’activiste déjà intense. Elle le dédie à Paul Eluard. « La liberté c’est ce cours d’eauQui vient passer […]

Les recettes de la vie, Jacky Durand.

« Pour moi, tu es le maître du feu; un magicien quand tu fais gonfler la brioche ; un perceur de coffre-fort quand tu ouvres les huîtres ; un roi mage quand tu fouettes la crème Chantilly et que tu fais fondre pour moi du chocolat noir. La cuisine embaume la brioche qui dore et l’orange […]

Where the crawdads sing, Delia Owens.

« She knew the years of isolation had altered her behavior until she was different from others, but it wasn’t her fault she’d been alone. Most of what she knew, she’d learned from the wild. Nature had nurtured, tutored, and protected her when no one else would.«  Dans les marais de Caroline du Nord vivent une […]

Luke and Jon, Robert Williams.

« I painted more. I painted because it made my mind blank. It was like falling asleep. Falling asleep without having to dream about my mum. I painted for hours. When I painted I was empty. It helped.«  Un jeune garçon -Luke- et son père viennent s’installer dans une maison plutôt délabrée dans les collines derrière […]

La poésie de Cécile Coulon

Pour ce #lundipoésie je retourne à cette très belle anthologie publiée chez @editions.bruno.doucey qui me semble parfaitement appropriée pour ce mois de Mai… J’ai choisi le poème « Une fois par jour » de Cecile Coulon, extrait de son recueil Les ronces. Je n’ai jamais rien lu de cette auteure à part ce poème qui me donne envie de poursuivre ma […]

Miss Charity, T1 L’enfance de l’art, Loïc Clément et Anne Montel d’après le roman de Marie-Aude Murail.

Charity est une enfant de bonne famille anglaise à la fin du XIXème siècle. Élevée dans un cadre austère et selon les conventions de son milieu, elle s’ennuie.Sa rencontre avec une souris puis une préceptrice française va lui ouvrir les portes d’une vie intérieure intense. Entre découverte de l’aquarelle, appétits naturalistes, séjour à la campagne […]

Un cri sous la glace, Camilla Grebe.

Traduit du suédois par Anna Postel. « Tous ceux qui affirment que l’on est malheureux parce que l’on en attend trop de la vie ont tort. Je n’ai jamais rien attendu de la vie, je ne m’attendais pas à être heureuse, riche ou brillante. Pourtant j’éprouve aujourd’hui une déception que je ne parviens pas vraiment à […]

Jury du Prix du Meilleur roman Points

Deuxième aventure au sein d’un jury qui marche doucement vers sa fin : le Prix du Meilleur Roman Points ! J’ai également beaucoup aimé participer à cette expérience très différente de la précédente. Je mesure ma chance. 10 romans reçus au fil des mois, lus dans le désordre, un grand plaisir à découvrir les nouvelles […]

Six fourmis blanches, Sandrine Collette.

« Aujourd’hui nous avons trente mille pas devant nous. Si tu ne vois que ces trente mille pas, autant t’asseoir et abandonner tout de suite. Mais si, quand tu fais un pas, tu conçois qu’il n’en reste plus que vingt-neuf mille neuf cents quatre-vingt-dix-neuf, puis vingt-huit mille, vingt-cinq, et qu’à un moment il en restera moins […]

La poésie de Constantin Cavafy

Un #lundipoésie songeur avec Constantin Cavafy, poète grec à la fois complexe et solaire. Elevé en Grande-Bretagne, il n’a rien publié de son vivant, faisant circuler ses textes auprès de ses amis, les retravaillant sans cesse, les détruisant parfois. Il a mené à la fois une vie d’apparence bourgeoise et confortable (il était fonctionnaire et courtier) et […]

Le jardin secret, Frances Hodgson Burnett.

Traduit de l’anglais par Antoine Lermuzeaux.  » Une des nouvelles découvertes, qu’on a commencé à faire au siècle dernier, c’est que les pensées – de simples pensées – sont aussi puissantes que des piles électriques, certaines aussi bonnes que la lumière du soleil, d’autres aussi mauvaises que du poison. Laisser une pensée de tristesse ou […]

Split Tooth, Tanya Tagaq

« We are our ancestors. The spiritual umbilicus is apparent to all. The dead look upon us with the pure love of a mother’s gaze. But the dead love is even more because of our flawed flesh and eternal confusion. The removal from form allows for total and complete unconditional love. We carry our dead with […]

Grand Prix des Lectrices ELLE

Ça y est, l’aventure du #grandprixdeslectriceselle2020 touche à sa fin ! Une aventure passionnante qui m’aura conduit à lire beaucoup plus d’essais qu’à mon habitude et à découvrir des auteurs vers lesquels je ne serais pas allée de moi-même. Une aventure chaleureuse faites de conversations impromptues en ligne, d’étonnement face à des avis parfois totalement divergents, de […]

Les enfants de cœur, Heather O’Neill.

Traduit de l’anglais par Dominique Fortier. « Chaque jour, une personne est témoin de six miracles en moyenne. Ce n’est pas que nous ne croyons pas aux miracles – nous ne croyons simplement pas que les miracles sont des miracles. Il y a tant de miracles partout autour de nous.«  A Montréal de 1914 à la […]

Vergers, Rainer Maria Rilke

Un #lundipoésie contemplatif et qui touche en plein cœur… De Rilke on connait souvent les Lettres à un jeune poète, texte séminal qui exhorte celui qui désire écrire à plonger en lui pour faire jaillir sa voix.Je les ai entendues au théâtre dites et éprouvées par Niels Arestrup il y a 15 ans, une expérience marquante. Aujourd’hui […]

Biblio des Confins #5

On ne m’arrête plus : voici ma cinquième contribution à la #bibliodesconfins (initiative chaleureuse, littéraire et vocale lancée par @alremacle) ! Ce coup-ci j’ai décidé de vous lire un texte de Richard Brautigan, un auteur américain fabuleux : il est totalement zinzin et totalement juste. Et il est un des rares à savoir me faire rire et m’émouvoir […]

La soustraction des possibles, Joseph Incardona.

« Tu sais quoi, René? J’ai décidé que ma seule patrie, le seul drapeau auquel faire allégeance est le pognon. Et quand il y a le pognon, on est tous copains, on n’est pas raciste ni rien. Il n’y a jamais de problèmes dans les hôtels cinq étoiles, jamais. T’as remarqué?«  Suisse, fin des années 80, […]

Ce qu’il aurait fallu dire, Alexis Anne-Braun

« Après quelques mois passés dans un endroit, on cherche sa zone de confort. Souvent une succession de hasards désignent cette zone. Un jour qu’il se promenait dans le village d’Ault, il avait pris un chocolat chaud et une tarte aux pommes dans le bar Vents et Marées. Comme c’était l’hiver, l’endroit était vide. Les enceintes crachotaient une compilation de musiques […]

Corps et biens, Robert Desnos.

Un #lundipoésie fantasque et amoureux avec l’irremplaçable Robert Desnos.Poète autodidacte et impertinent, il a joué avec les mots, l’écriture automatique et le surréalisme. Pas assez communiste (et n’idolâtrant pas assez A. Breton) il se fait virer du mouvement en 1929 et s’amuse à d’autres inventions langagières.Il s’engage contre le fascisme, rentre dans le Résistance avant d’être arrêté […]

Chroniques du pays des mères, Elisabeth Vonarburg.

« Le mot est inexact. Il peut être dangereux d’employer des mots inexacts.– Ce n’est qu’un mot, protesta Lisbeï– À force d’employer des termes inexacts, l’inexactitude finit par contaminer nos idées et les transformer.«  Dans un monde venu après le nôtre, les hommes naissent très peu nombreux et la société est devenue une matriarchie.Les femmes sont […]